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Osheaga, jour 1: The Lumineers, entre douceur, entrain et simplicité

Festifs, Schultz et sa bande ont fait passer une belle soirée aux festivaliers, qui n’étaient pas nécessairement ni unanimement de grands fans de la formation au départ.

Un site revampé, un retour sur l’île Sainte-Hélène du parc Jean-Drapeau, de l’art, du style, une ambiance festive à souhait et un tourbillon de découvertes musicales; le festival Osheaga ne semble avoir rien perdu de sa popularité et de son souffle devenu légendaire. C’est tout en douceur que s’est terminée sa journée numéro un vendredi soir, sous le son des mélodies folk et accrocheuses du groupe The Lumineers.

Séduire doucement, mais sûrement

Après deux années passées sur une île voisine, le festival Osheaga a eu envie de faire vivre à ses festivaliers à la fois un retour aux sources et une expérience nouvelle. Le site, qui garde ses airs de terrain bien connu, a ainsi été amélioré afin de se faire plus spacieux et plus accueillant pour les festivaliers. On retrouve une jolie section et des terrasses VIP designs et confortables, le retour du créatif Village Osheaga Arts, la Grande Roue, Le Yoyo, des hamacs tendus bien à l’ombre, de nombreux coussins géants et pièces d’art égayant le terrain, les Jardins YUL EAT et le retour du duo de scènes principales dressées côte à côte sur fond de ville de Montréal scintillant au fil des bands qui défilent.

Osheaga 2019: The Lumineers

C’est sur la scène de la rivière Bell Alt Télé que s’est produite la première tête d’affiche du festival: le groupe folk américain The Lumineers. «Il s’agit du plus gros festival dont nous sommes la tête d’affiche», a lancé tout sourire le chanteur principal de la formation, Wesley Schultz, à la foule bien compacte qui se trouvait devant lui.

Ponctuant ainsi leur prestation de quelques petits moments partagés avec les spectateurs, Schultz et sa bande ont fait passer une belle soirée aux festivaliers en leur proposant un spectacle teinté de douceur et de simplicité.

De leur deux fort appréciés albums The Lumineers (sorti en 2012) et Cleopatra (2016), la formation originaire de Denver avait sélectionné les chansons les plus connues d’abord (la fameuse Ho Hey qui l’a fait connaître ou encore Ophelia), puis les pièces faisant battre le cœur des véritables admirateurs telles Gloria, Submarines, Flowers in Your Hair et Big Parade.

Festif, le groupe a livré un concert honnête et plein d’entrain à une foule composée de festivaliers qui n’étaient pas nécessairement ni unanimement de grands fans de la formation au départ. Précisant qu’un nouvel album allait voir le jour en septembre prochain, Schultz et sa bande ont offert quelques primeurs au cours de la soirée, dont la nouvelle pièce Life in The City.

Une voix juste et douce, un look parfaitement vintage, des cheveux longs, un respect pour ses amis musiciens, quelques pièces livrées au piano et un beau moment musical passé sur une toute petite scène dressée au milieu de la foule: Wesley Schultz est parvenu doucement à séduire l’ensemble des spectateurs, même ceux qui se faisaient d’abord sceptiques à l’idée de retrouver comme première tête d’affiche du festival un groupe connu, mais loin d’être de la trempe des Radiohead, Coldplay ou Eminem qui y ont défilé au fil du temps.

«Merci pour votre énergie», a-t-il d’ailleurs lancé avant d’entamer la populaire et rayonnante Stubborn Love, qui s’est chargée de bien faire danser la foule, puis de revenir livrer quelques ultimes chansons lors d’un rappel bref, mais fort apprécié.

Le festival Osheaga se poursuit aujourd’hui (samedi 3 août) et demain (dimanche 4 août) avec entre autres en têtes d’affiche The Chemical Brothers et Childish Gambino.

Voyez les looks qui ont attiré l’attention de nos photographes :

Les looks d'Osheaga 2019

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