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Un bout du mur de Donald Trump tombe du côté mexicain... à cause du vent

Une portion du mur entre la Californie et le Mexique est tombée sur des arbres, sans faire de victime.
Une partie du mur voulu par Donald Trump (ici le 18 septembre à Otay Mesa, en Californie, à la frontière) est tombée sous la force du vent le 29 janvier.
ASSOCIATED PRESS
Une partie du mur voulu par Donald Trump (ici le 18 septembre à Otay Mesa, en Californie, à la frontière) est tombée sous la force du vent le 29 janvier.

Le chemin est encore long avant que les États-Unis aient le “mur très puissant” voulu par Donald Trump pour les séparer du Mexique. En Californie, une partie de ce mur, promesse de campagne emblématique du président américain, est tombée sur des arbres du côté mexicain de la frontière ce mercredi 29 janvier, rapportent nos confrères du HuffPost américain. Le vent l’a fait tomber.

Une vidéo partagée par CNN et le Guardian montre la barrière d’acier, haute de plus de neuf mètres, couchée sur des arbres entre la ville de Calexico en Californie, à près de 160 kilomètres au sud de San Diego, et Mexicali au Mexique.

“Heureusement, les autorités mexicaines ont répondu rapidement et ont pu détourner le trafic des rues alentour”, a indiqué un garde-frontière cité par le Los Angeles Times. L’incident n’a pas fait de blessé.

D’après lui, les panneaux du mur venaient d’être installés et le béton qui devait les soutenir n’était pas sec. Le vent soufflait jusqu’à 48 km/h dans la zone mercredi, d’après le service météorologique américain.

Les opposants politiques de Trump en rient

La veille de l’incident, Donald Trump se vantait encore de la solidité de son mur, note le HuffPost américain. “Nous sommes en train de construire ce beau mur (...) Cette frontière puissante est érigée à une vitesse record”, avait-il dit mardi à Wildwood, dans le New Jersey, lors d’un meeting.

Forcément, la nouvelle de ce coup de vent n’a pas manqué de faire sourire les opposants politiques du président américain. Certains ont rappelé avec ironie que ce mur, que Donald Trump jurait de faire payer par le Mexique, est parti pour être le mur le plus cher du monde... payé entièrement par les États-Unis.

“Je possède des immeubles. Je construis, c’est mon travail, je sais comment construire. Personne ne construit comme je construis. Personne. Et les constructeurs à New York vous le diront. Je construis les meilleurs produits.”
- Donald Trump

“Un bout du mur à la frontière s’est effondré du côté mexicain. J’imagine que les Mexicains voulaient récupérer leur propriété. Ils ont payé ce mur, après tout”

“Chers partisans de Trump, voici votre ‘incroyable, grand, beau mur’...”

“Une partie du mur est tombée du côté mexicain. Ils vont nous demander de payer pour ça”

En novembre, le Washington Post avait rapporté que des contrebandiers en provenance du Mexique s’étaient introduits aux États-Unis ces derniers mois en perçant des trous dans de nouvelles sections du mur frontalier à l’aide de scies disponibles dans le commerce de détail pour environ 100 dollars.

Donald Trump a obtenu le 9 janvier l’autorisation de puiser 3,6 milliards de dollars (dans le budget du Pentagone pour la construction de ce mur, qui peine à voir le jour. La promesse du président américain d’ériger une barrière sur les 3200 kilomètres de la frontière avec le Mexique a fait l’objet de nombreuses batailles au Congrès et en justice, freinant sa réalisation.

Près de 160 kilomètres auraient pour l’heure été construits selon Donald Trump.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

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