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Les projets se bousculent pour Marc Messier

Deux nouvelles séries, du théâtre, un balado...
Radio-Canada

Marc Messier l’affirme en souriant : il va là où le plaisir l’amène. Il semble que ce soit sur les routes du Québec que l’ait récemment porté son plaisir de jouer. À Fermont tout d’abord, pour donner la réplique à Maripier Morin et à Isabel Richer dans la série La faille. Sur la Côte-Nord, pour la série Le Phoenix, avec ses bonnes amies de La petite vie Guylaine Tremblay et Josée Deschênes, et en tournée à travers le Québec l’an prochain avec la pièce de théâtre Neuf.

Deux séries tournées loin des grands centres

Marc Messier a eu beaucoup de plaisir sur le plateau de la série Le Phoenix. Parce qu’il a beaucoup aimé travailler avec le réalisateur Francis Leclerc, qui sait créer une bonne et amusante ambiance sur un plateau. Parce que ce projet lui a fait prendre la route, de Chicoutimi aux Escoumins, («les filles se sont rendues, elles, jusqu’à Havre-Saint-Pierre»). Et parce que ce tournage marquait ses retrouvailles avec ses amies Guylaine Tremblay et Josée Deschênes, qui interprètent les deux personnages principaux de la série.

«Je pense que je n’avais pas retravaillé avec les filles depuis La petite vie alors qu’elles étaient de jeunes comédiennes dans la trentaine qui commençaient, dit-il. Là, on se retrouve, même si la série tourne surtout autour des deux filles. J’ai beaucoup de scènes avec Guylaine Tremblay, car mon personnage a eu une relation avec le sien. Dans cette série, les deux filles jouent deux femmes qui partent sur un nowhere en Winnebago, et qui font une remise en question de leur vie et de leur couple.»

Ce n’est pas sur un nowhere, mais bien à Fermont que le comédien s’est aussi rendu pour jouer ce qu’il considère comme «un rôle assez modeste» dans la série policière La faille.

«J’ai accepté, car il s’agissait du réalisateur Patrice Sauvé et du scénariste Frédéric Ouellet, le duo derrière Grande Ourse à l’époque, explique-t-il. Cela me faisait plaisir de renouer avec eux. C’est vraiment bon, on ne sait pas qui fait quoi, c’est très mystérieux. À un moment donné, les soupçons vont sur à peu près tout le monde. Il s’agit d’un tueur en série et de meurtres assez lourds.»

Dans un Fermont glacial donc, l’acteur s’est transformé en propriétaire de la célèbre mine, un décor pour le moins singulier.

«Fermont, c’est le mur, on l’a vu, car on a vécu là-bas. Là, tu as tout : l’épicerie, le marché, le bar qui est aussi le club de danseuses… Tout est là, c’est assez particulier. Et la mine! Ça fait 45 ans qu’ils creusent sans arrêt et qu’ils sortent du minerai, jour et nuit, 24 heures sur 24, 365 jours par année, ça n’arrête jamais! Le trou est immense et impressionnant et c’est effrayant comme il fait froid. Il faisait -35, mais c’est le vent qui vient du Nord qui donne l’impression que ça va te tuer.»

Ce vent si fort l’empêchait même d’entendre les répliques de ses camarades lorsqu’ils tournaient dans la mine, le forçant à lire sur les lèvres et à en déduire que c’était à son tour de donner la réplique lorsque l’autre acteur refermait la bouche.

Un balado de fiction avec Eve Landry

Ce ne sont pas ses traits, mais plutôt sa voix que Marc Messier prête au personnage de docteur énigmatique du village dans le nouveau balado de fiction Fréquences, offert sur la nouvelle plateforme Radio-Canada Ohdio.

«Il y a quelque chose de vraiment intéressant avec la formule du balado, lance-t-il. On peut chuchoter, on peut faire des choses beaucoup plus intimes quand c’est fait uniquement avec la voix. C’est bizarre, car quand tu l’écoutes, il y a tout un monde qui est créé autour. Nous, on ne fait que jouer les conversations de la façon la plus vraie possible. Il y a la musique, les bruits autour, les portes qui s’ouvrent, tout ça est ensuite rajouté.»

C’est la comédienne Eve Landry qui partage le micro avec lui, elle qui interprète Clara, une ex-ado toxicomane s’étant reprise en main effectuant un retour au village.

«La série se déroulant dans un climat inquiétant, on se dit forcément que ce docteur, qui semble parfait, ne l’est pas autant qu’il en a l’air. Qu’il a sans doute un côté sombre. On a aussi envie de savoir ce qu’est réellement sa relation avec Clara, qui est sortie de ses problèmes et qui revient dans son village, pas trop contente, et dont la mère est morte. Elle et son frère sont aussi un peu obsédés par cette espèce de «Hum» qu’on entend tout le temps.»

Un défi, jouer uniquement avec la voix? Pas pour l’acteur d’expérience qui explique qu’il «est facile de tout jouer quand c’est bien écrit».

Les huit épisodes de la série La faille seront offerts dès le 12 décembre, sur Club illico.

La série Le Phoenix sera diffusée sur Séries+ au printemps 2020.

La pièce de théâtre Neuf de Mani Soleymanlou sera présentée un peu partout au Québec au printemps 2020.

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