«Le corps des femmes ne vous appartient pas. Le choix vestimentaire des femmes ne vous appartient pas.
Coton ouaté, brassière, mini-jupe, voile, salopette. Ce n’est pas de vos affaires. On fait bien notre travail et on portera ce qu’on voudra.»
Voici la prémice d’un nouvel événement Facebook qui invite qui le voudra bien à porter un coton ouaté sur son lieu de travail mardi prochain.
Intitulée «Mon coton ouaté mon choix», l’initiative s’inscrit en réaction à la controverse entourant la députée Catherine Dorion, après qu’elle s’est présentée au Salon bleu de l’Assemblée nationale vêtue d’un chandail en coton ouaté jeudi.
Rejointe par le HuffPost Québec, l’une des instigatrices du mouvement de solidarité explique la raison d’être de l’événement, qui s’est concrétisé à l’issue d’une conversation entre amies : «On était tannées de voir les gens essayer de contrôler et shamer Catherine Dorion à cause de ses vêtements.» Elle ajoute qu’«on voyait le lien avec les efforts depuis des années au Québec de contrôler les femmes qui portent un voile.»
Willy Blomme précise qu’elle et son amie se sont inspirées «de l’action du #RighttoBareArms en Colombie-Britannique l’année dernière, quand des femmes se prenaient en photo sur les réseaux sociaux en manches courtes pour exprimer leur opposition à l’interprétation de la législature [qui prétendait] que des bras nus pour les femmes n’étaient pas professionnels.»
La députée elle-même a partagé la publication de l’événement Facebook vendredi et a semblé très touchée par celui-ci.
L’événement suscite déjà plusieurs réactions sur les réseaux sociaux.