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Après leur passage en centre de détention, des enfants migrants ont dessiné l'horreur

Des dessins qui en disent long sur les conditions de détention dans ces centres.

La vérité sort de la bouche des enfants et dans ce cas précis, de leurs crayons. L’Académie américaine de pédiatrie (AAP) a diffusé des dessins réalisés par des enfants migrants détenus dans des centres de détention et ceux-ci en disent long sur le calvaire vécu.

Obtenus par un journaliste de NBC News puis partagés sur le compte Twitter de l’AAP, ces dessins ont été réalisés la semaine passée par trois enfants de 10 et 11 ans après qu’ils aient été libérés par le service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis.

Ces dessins représentent des personnes derrière des barreaux et en cage.

Ces enfants avaient été séparés de leurs parents. “Le fait que ces dessins soient si réalistes et horribles nous donne une idée de ce qu’ils ont pu vivre”, souligne Colleen Kraft, ancien président de l’AAP, auprès de CNN. “Quand un enfant dessine cela, il nous dit ce qu’il a ressenti quand il était dans cette prison.”

La semaine précédente, l’AAP avait déjà alerté dans un communiqué que le bien-être des enfants migrants était “une grande préoccupation pour les pédiatres et autres défenseurs des enfants”, ajoutant que les structures de ces centres “ne répondent pas aux normes standard de la prise en charge d’enfants”.

Quelques jours plus tôt, l’ONG Human Rights Watch montrait toute la maltraitance des enfants migrants détenus dans un centre, celui de Clint au Texas.

Le 2 juillet, plusieurs élus démocrates ont visité des centres pour migrants à la frontière américano-mexicaine et en sont ressortis horrifiés.

Alexandria Ocasio-Cortez, notamment, a affirmé après sa visite: “Ce qu’on a vu aujourd’hui est inconcevable. Aucun enfant ne devrait être séparé de ses parents. Aucun enfant ne devrait être confisqué à sa famille. Aucune femme ne devrait être enfermée dans une cellule, alors qu’elle n’a fait de mal à personne. Elles devraient être approvisionnées en eau, conformément aux droits de l’Homme”.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

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