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Michel Charette livre un important témoignage au sujet de l'anxiété de sa fille

«J’ai grandi dans une maison où je baignais dans l’anxiété de mes parents. Ils n’ont jamais eu de diagnostic et ont gardé ça pour eux...»

Michel Charette s’est confié au sujet des problèmes d’anxiété auxquels a dû faire face sa famille, ce mercredi 29 janvier, dans le cadre de la journée Bell cause pour la cause.

L’interprète du sergent-détective Bruno Gagné dans District 31 a offert un important témoignage à l’organisme Humain Avant Tout, dont l’objectif est «de contribuer à normaliser la souffrance psychologique, réduire les tabous entourant la santé mentale et inciter les gens à demander de l’aide.»

Le comédien explique avoir grandi dans une maison où il «baignait dans l’anxiété de ses parents». Autre époque, autre moeurs, ces derniers n’ont jamais reçu de diagnostic à cet égard.

«À l’époque, c’était comme ça, on ne parlait pas de ces choses-là, a-t-il expliqué. Depuis quelques années, ma fille aussi fait son chemin avec une forme d’anxiété, et comme parent, ça m’interpelle. Quelle est ma place dans la santé mentale de mes proches?»

«Si être un bon parent, une amie, un frère, une conjointe ou une patronne ne s’apprend pas dans les livres, personne ne sait non plus vraiment comment agir lorsqu’un problème de santé mentale frappe. Et pourtant, pour la personne qui le vit, l’entourage peut faire toute la différence.»

Le principal intéressé poursuit en soulignant que le sport et le recours aux services d’un psychologue l’ont grandement aidé à gérer sa propre anxiété, insistant sur le fait que demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse, mais plutôt de force, et qu’il ne faut «pas avoir peur d’en parler à son entourage, sa famille, ses amis, ses enfants».

«Sachant que c’est génétique, ma conjointe et moi, on essaie d’adoucir les choses pour notre fille qui montre aussi des traits anxieux. Ils sont brillants nos enfants. Ils sentent notre anxiété et ils se demandent si c’est leur faute. C’est tu moi ou c’est pas moi? On en parle beaucoup ensemble à la maison.»

«Ma fille verbalise les choses. Je lui réponds: ‘‘Je te comprends, à ton âge, je vivais la même affaire, mais j’avais pas d’outils’’ Aujourd’hui, j’ai des outils qui me sont utiles quand j’en ai besoin. Et je suis content que ma fille puisse avoir ces outils-là le plus tôt possible et qu’elle s’en serve. C’est un bagage qui va la suivre toute sa vie», a-t-il conclu.

Ce mercredi 29 janvier, Bell versera 5 cents pour soutenir des initiatives en santé mentale au Canada pour chaque message texte ou appel admissible, tweet ou retweet, visionnement de la vidéo dans les médias sociaux et utilisation de son cadre sur Facebook ou du filtre sur Snapchat. Cliquez ici pour tous les détails.

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