Lorsque le mercure grimpe, le port du masque obligatoire peut devenir plus écrasant. Pourtant, malgré l’envie de se rafraîchir, mouiller son masque n’est pas la solution.
«Il ne faut jamais (l’)humidifier, même si cela peut procurer une sensation de rafraîchissement, a rappelé dans un communiqué la Direction générale de la Santé française, le 30 juillet. Si le masque est humide, il faut le changer car son efficacité n’est plus assurée.»
Attention à la crème solaire
Le degré de protection des masques se mesure à “l’électricité statique des fibres du tissu qui arrête les gouttelettes des postillons, explique l’Association française de normalisation (Afnor). Or, si le masque est mouillé, cette électricité statique disparaît et les gouttelettes passent plus facilement.”
En période de fortes chaleurs, il devient humide plus rapidement, à cause de la sudation et de la condensation liée à la respiration. Il est donc conseillé de le changer plus régulièrement, et d’éviter de mettre de la crème solaire dessus, ou de l’asperger avec un brumisateur.
Utiliser des masques adaptés
Pour atténuer l’inconfort lié au port du masque par temps de canicule, l’Institut canadien de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail conseille de “favoriser la respiration par le nez (bouche fermée) lors du port du masque”, car cela “génère moins de chaleur et d’humidité qui seront retenues dans le masque”.
L’Institut recommande aussi de se refroidir régulièrement le front et le cou, et de porter un masque bien ajusté et “conçu avec un matériau le plus respirable possible” pour “réduire le taux d’humidité dans l’air à l’intérieur du masque”.
L’Afnor propose des comparaisons de tissus en fonction de leur protection et de leur “respirabilité”. Des couleurs claires sont également à privilégier, afin de refléter les rayons du soleil et ne pas emmagasiner de chaleur sous le masque.
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