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«La vraie nature»: Mariloup Wolfe, au-delà de l'image et des idées reçues

«Ramdam a amplifié ça fois mille, parce que j’avais 30 ans et je jouais une fille de 17 ans...»
Julien Faugère via Facebook/La vraie nature

Mariloup Wolfe faisait partie des invités de Jean-Philippe Dion dans le cadre de l’édition de La vraie nature diffusée ce dimanche 29 mars. La comédienne et réalisatrice s’est notamment ouverte sur la façon dont elle a su progresser dans le milieu culturel québécois, et ce, malgré certaines étiquettes qui lui ont longtemps collé à la peau.

La principale intéressée fut évidemment invitée à parler de l’époque où elle jouait dans l’émission jeunesse Ramdam, période au cours de laquelle elle faisait également ses premières armes à titre de réalisatrice professionnelle.

Alors qu’elle tournait une campagne publicitaire pour le Ministère de la santé et des services sociaux, Mariloup Wolfe a souvent dû justifier sa présence sur le plateau en expliquant qu’elle était la réalisatrice - et non pas que «la fille blonde de Ramdam».

Pour l’artiste, ce premier contact avec la popularité et la notoriété publique est donc venu avec son lot d’idées reçues.

«Ramdam a amplifié ça, sûrement, fois mille, parce que j’avais 30 ans et je jouais une fille de 17 ans, a-t-elle expliqué. Pour tous ceux qui font partie d’une émission jeunesse, c’est quand même difficile de s’en sortir après.»

Il en va de même pour l’étiquette de fille «bubbly» qu’on lui colle généralement dans les médias. Un personnage qu’elle dit aimer jouer, mais qui ne la représente aucunement au quotidien.

«Je pense qu’on m’a demandé d’être ça. Je suis confortable avec ça [...] Ce n’est pas un choix. J’aimerais mieux faire des entrevues de fond en tout temps, mais ce n’est pas ça qu’on me demande», a-t-elle expliqué.


Elle a également souligné que cette perception pouvait être à double tranchant dans les moments les plus difficiles, comme ce fut le cas lors de sa séparation très médiatisée avec Guillaume Lemay-Thivierge. Certains espéraient qu’elle en donne alors autant au public qu’en temps normal, chose qu’elle a eu beaucoup de difficulté à faire.

«Je suis en petite boule et je pleure ma vie. J’ai-tu vraiment envie, toute cernée, d’aller m’afficher? Quand je suis blessée, je suis un petit animal qui va panser ses plaies dans un coin», a-t-elle confié. «Je ne suis pas prête à gagner des likes et des followers en rendant ma vie privée publique.»

Aujourd’hui, Mariloup Wolfe jouit d’une réputation des plus enviables dans le milieu à titre de réalisatrice, elle dont le travail en télévision sur des séries comme Hubert et Fanny, Ruptures et Mon fils a été largement salué. Cette dernière admet d’ailleurs préférer à présent oeuvrer derrière la caméra plutôt que devant.

«C’est sûr que de me retirer un peu, de vivre la vraie vie, de ne pas me regarder dans le miroir tout le temps, les rides, «quel âge que je fais à l’écran?»… De me voir, je trouve ça plus difficile maintenant, en vieillissant. Être derrière [la caméra], avec ma couette pas faite, mes lunettes et mes écouteurs, en train de réaliser, je suis bien heureuse.»

La vraie nature est diffusée le dimanche à 21h15, sur les ondes de TVA.

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