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Marc Labrèche nous offre une bonne dose de «politically incorrect» signée Luc Lavoie

Même la bonne humeur contagieuse de Bernard Drainville n'était d'aucun secours...
Télé-Québec

Comme nous pouvions nous y attendre, les choses ont rapidement dérapé dans l’épisode de Cette année-là diffusé ce samedi 14 novembre, lorsque Marc Labrèche s’est donné la parole alors qu’il s’était glissé dans la peau de Bernard Drainville et de Luc Lavoie.

Le sujet de la discussion était l’année 1967. Une année devenue synonyme de paix et d’amour qui avait tout pour plaire à Bernard Drainville

«À part l’année où j’ai voulu faire passer une charte aux Québécois, chaque année est comme un rayon de soleil», souligne d’ailleurs ce dernier, candide.

Mais ce Luc Lavoie parodié avait toutefois bien l’intention de faire fuir la bonne humeur en y allant de propos pour lesquels n’importe qui se ferait automatiquement lyncher sur la place publique en 2020.

«The summer of love, tabarn*k. Tu veux que je te donne autant de raisons qu’il y a de jours dans l’été pour t’expliquer pourquoi c’était plus the year of the marde?» lance-t-il d’emblée, question de se réchauffer, avant de partager ses opinions peu consensuelles sur l’Expo 67, les minorités culturelles, les falafels, les souverainistes, et les hommes, «les vrais».

«Il aurait dû y avoir un gros pavillon fièrement canadien, pas plein de petits pavillons ethniques visités par des hippies en goguette, s’indigne-t-il, expliquant ensuite que son meilleur souvenir de l’Expo 67, «c’était toutes les jokes qu’on faisait à propos des autres pays».

«Le seul usage pertinent d’un falafel, c’est pour le rentrer dans la gorge d’un souverainiste pour lui fermer la trappe. C’est-tu clair?»


Et les choses ne vont guère en s’améliorant lorsque Luc Lavoie prend le crachoir pour parler de la musique de l’époque.

«En 1967, on avait plein de beaux groupes au Québec, comme Les Classels, Les Sultans, Les Chanceliers. Tous des vrais hommes, pas des fifis comme dans les boîtes à chansons! Un homme, ça chante : ″Donne-moi ta bouche, laisse-moi t’embrasser″. Ça ne gratte pas sa guitare en attendant que la fille se décide si ça y tente», déclare-t-il, question de rendre tout le monde encore plus à l’aise.

«Un homme, c’est fait fort, ça travaille, ça s’ennuie!» poursuit-il en voulant rendre hommage aux travailleurs de la Manic (enfin, c’est ce qu’on en déduit).

«Je me suis encore souillé», lance ultimement Bernard Drainville, incapable de voir davantage de propos aussi politiquement incorrects sortir de la bouche déchaînée de son estimé collègue.

Mais pour votre plus grand plaisir, vous pouvez voir et revoir ce sketch déroutant dans la vidéo ci-dessus.

Cette année-là est diffusée le samedi à 20h00, sur les ondes de Télé-Québec.

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