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Au Louvre, un activiste africain tente de voler une sculpture indonésienne

L'homme assurait être venu «reprendre ce qui a été volé à l'Afrique».

“Je rentre à la maison avec ce patrimoine qui a été volé”. Le jeudi 22 octobre au musée du Louvre à Paris, un homme a été interpellé après avoir tenté de subtiliser une œuvre exposée dans la section accueillant les collections du Quai Branly.

L’activiste congolais Emery Mwazulu Diyabanza a été filmé en train de dérober une haute sculpture. “Je suis venu reprendre ce qui a été volé, ce qui a été pillé à l’Afrique” affirme t-il, face à la caméra. La vidéo de son plaidoyer a ensuite été postée sur Twitter.

Sauf qu’en réalité, la sculpture en question datant du 18e siècle provient de l’île de Florès, en Indonésie, a précisé un porte-parole du musée au site The Art Newspaper.

Il est rapidement rattrapé par les équipes du musée qui affirment à BFMTV que “le vol et toute dégradation de la sculpture” ont été évités. Une plainte a en revanche été déposée sur le champ.

Cette tentative de vol n’intervient que quelques jours après la première condamnation de l’activiste pour des faits similaires.

Le 14 octobre, le tribunal correctionnel de Paris le sanctionne d’une peine de 1000 euros (environ 1550 $CAN) pour “vol aggravé”. En juin dernier, accompagné d’autres militants de l’association panafricaine UDC (Unité Dignité Courage), il arrache de son socle un poteau funéraire Bari (Tchad) du XIXsiècle, au musée du Quai Branly - Jacques Chirac.

Ce texte a été publié originalement sur le HuffPost France.

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