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La Fête nationale célébrée en grand à Montréal

La pluie n’a pas empêché les spectateurs réunis d’en avoir pour leur plaisir.
Paméla Lajeunesse

Le Grand spectacle organisé pour la Fête nationale du Québec a battu son plein à Montréal samedi, alors que, malgré une pluie intermittente, une foule a inondé la Place des Festivals afin d'assister à un concert-fleuve de près de trois heures.

En dépit d'un retard d'une quinzaine de minutes, l'ambiance était au rendez-vous et les drapeaux et morceaux de vêtements à l'effigie du Québec étaient légion au centre-ville de Montréal. Même le Cœur des sciences de l'UQAM, par l'entremise de projections, était drapé de fleur-de-lys.

Les festivités, organisées sous le thème «Le vent tourne, le vent change, le cœur reste !», ont commencé alors que Guillaume Lemay-Thivierge, l'animateur de l'événement, a lu un court texte célébrant les origines de la province après quelques chants autochtones.

Ces mélodies ont donné le ton d'une soirée au cours de laquelle les performances musicales se sont succédé à un rythme effréné.

La Fête nationale célébrée en grand à Montréal

Un événement tout en musique

Le concert a pris son envol alors que les spectateurs rassemblés ont eu droit à une véritable ligne du temps de la musique du Québec, alors que les artistes invités, parmi lesquels on pouvait compter Claude Dubois, Michel Rivard, Brigitte Boisjoli, Vincent Vallières, Marie-Josée Lord, Klô Pelgag, Le Vent du Nord, Jean-Marc Couture, Martha Wainwright, Kim Richardson et Seba et Horg, ont entonné plusieurs classiques intemporels québécois.

Ainsi, on a notamment pu voir Michel Rivard chanter La Prison de Nantes, Vincent Vallières interpréter Le Petit bonheur, Klô Pelgag, C'est le début d'un temps nouveau et Brigitte Boisjoli, 1990.

Le public, qui n'a pas laissé la température quelque peu frisquette affecter son moral, chantait volontiers les paroles de ces classiques pour la plupart amplement revisités.

Lorsque musique et histoire se côtoient

L'animation de Lemay-Thivierge, qui entrecoupait les performances musicales, permettait d'apporter un peu de contexte historique à certaines œuvres. Par exemple, pour introduire la reprise de Lindberg de Robert Charlebois de Klô Pelgag et Vincent Vallières, l'animateur a amplement parlé du mythique Osstidcho,œuvre à laquelle a participé le célèbre chanteur.

Le fait que la première partie du spectacle était destinée à la reprise de classiques québécois et la deuxième, aux chansons originales des artistes invités permettait aux spectateurs réunis d'avoir sous les yeux et dans leurs oreilles le passé et le présent de la musique québécoise.

Un hommage soigné à Claude Dubois

Vers la fin du Grand spectacle, les artistes rassemblés ont rendu hommage à Claude Dubois en reprenant certains de ses plus grands succès. Martha Wainwright a ainsi repris Infidèle, Marie-Josée Lord, Si Dieu existe et Hubert Lenoir, Bébé jajou la toune. Claude Dubois a pour sa part notamment interprétéBesoin pour vivre, Comme un million de gens et Artiste.

Le concert s'est clôt aux alentours de minuit, alors que tous les chanteurs et les chanteuses ont chanté la pièce Un musicien parmi tant d'autres d'Harmonium.

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