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Dénonciations: l'agence Preste coupe les ponts avec Kevin Parent

«J'ai fait bien des erreurs dans ma vie, j'ai dit et fait bien des niaiseries, et je les assume...»
Sabrina Reeves via Facebook/Kevin Parent

L’agence Preste a annoncé, ce lundi 13 juillet, qu’elle se dissociait sur le champ d’un de ses clients, l’auteur-compositeur-interprète Kevin Parent, la plus récente personnalité publique à être visée par des allégations d’inconduites sexuelles sur les réseaux sociaux.

«Les valeurs de respect et de tolérance sont inscrites dans l’ADN de Preste et sont non négociables. Nous condamnons sans réserve toute personne qui s’en éloignerait sous quelque forme que ce soit», peut-on lire dans un communiqué partagé par l’entremise du compte Twitter de l’agence.

«Nous adressons nos plus sincères pensées aux victimes qui témoignent depuis plusieurs jours et à celles qui restent emmurées dans le silence.»

Au même moment, Kevin Parent est revenu sur la controverse dont il fait l’objet par l’entremise d’une vidéo partagée sur sa page Facebook.

«Je sens qu’il y a une vague de cris pour la justice et je ne peux pas faire autrement qu’appuyer ce mouvement-là. J’ai fait bien des erreurs dans ma vie, j’ai dit et fait bien des niaiseries, et je les assume», a déclaré le principal intéressé.

«Il y a un gros ras de marée de prises de conscience [...] Ça dépasse moi et mon opinion et le goût de me défendre. Ce n’est pas ce que j’ai le goût de faire, j’ai le goût d’écouter, de comprendre, et d’être là.»

«Pour mes délinquances et mes inconduites, c’est sûr que dans le contexte que ça sort, c’est un peu free for all, mais j’assume et je sais que ça va être un bout rough les prochains temps, mais j’espère que ça va servir à quelque chose. Et si je fais partie des personnes dénoncées, si ça peut servir à faire avancer quelque chose, tant mieux, je suis pour ça», a-t-il renchéri avant de présenter ses excuses aux gens qu’il a pu offenser.

«Je vais payer mes dettes en temps et lieu, qu’on me dise comment.»

Aucune fin en vue

La présente vague de dénonciations a créé une tempête dans le milieu musical québécois.

Ce week-end, la formation Alaclair ensemble a annoncé qu’elle se dissociait d’un de ses membres, Maybe Watson.

Vendredi dernier, le bassiste de Simple Plan David Desrosiers a annoncé qu’il quittait la formation et admettait que des «interactions» qu’il avaient eues avec des femmes dans le passé «leur avaient causé du tort».

L’étiquette Bonsound a par la suite annoncé qu’elle se dissociait de l’auteur-compositeur-interprète Yann Perreau.

Alex Nevsky a également publié un long message dans lequel il a reconnu avoir eu des comportements abusifs.

Jeudi, le président de la maison de disque Dare to Care Eli Bissonnette quittait ses fonctions, en admettant notamment avoir protégé le chanteur Bernard Adamus, qui a lui aussi reconnu des inconduites.

La chanteuse Coeur de Pirate a également coupé ses liens professionnels avec M. Bissonnette, tandis que les Soeurs Boulay ont quitté l’équipe de gérance de Dare to Care, en admettant avoir «fait l’autruche» quant au comportement de Bernard Adamus.

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