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Jésus n'est pas mort sur la croix

Quand j'étais jeune, on me racontait la mort de Jésus et je gobais tout ça facilement. Devenu adulte, j'ai lu attentivement les évangiles et j'ai fait un grand nombre de recherches pour en arriver à la conclusion que Jésus n'était pas mort en croix et n'était pas ressuscité.
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Quand j'étais jeune, on me racontait la mort de Jésus et je gobais tout ça facilement. Devenu adulte, j'ai lu attentivement les évangiles et j'ai fait un grand nombre de recherches pour en arriver à la conclusion que Jésus n'était pas mort en croix et n'était pas ressuscité.

D'abord, Jésus n'a pas été flagellé pour trois raisons. La loi romaine de la flagellation comportait 59 coups avec un fouet de cinq lanières garnies de boules de fer. Le flagellé perdait rapidement connaissance et parfois succombait à ce supplice. S'il en réchappait, on devait le transporter jusqu'à la croix. Or Jean raconte que Jésus a porté sa croix. Il n'a donc pas été flagellé.

Deuxième raison. Pilate était obligé par la loi romaine de condamner Jésus avant de le faire flageller. Or, il n'a pas condamné Jésus qui n'a donc pas été flagellé. Dans les Actes, Paul rappelle cette loi pour s'éviter la flagellation.

Troisième raison. Après sa prétendue résurrection, on ne parle jamais des plaies de la flagellation. Thomas ne touche pas au dos de Jésus qui aurait dû être écorché vif.

Jésus n'a pas été couronné d'épines non plus pour la simple raison qu'il n'est pas question des plaies à sa tête après sa soi-disant résurrection.

On va me dire, mais pourquoi l'Église a ajouté la flagellation et le couronnement d'épines? Pour la simple raison que la flagellation attirait encore plus la pitié sur Jésus et son couronnement bien de ce monde rappelait sa royauté spirituelle. Le Christ-Roi. Alors que le couronnement n'était autre qu'une dérision de sa prétendue royauté sur les juifs.

Maintenant, parlons de sa mort proprement dite. Sur la croix, Jésus pousse un ou des cris selon les évangiles. Or, un agonisant ne peut pousser des cris, sauf à l'opéra. Comme il n'était pas mourant, Jésus a eu la force de pousser ces cris puis il a perdu connaissance. À l'époque, on confondait la mort et la perte de connaissance. Jésus lui-même fait cette erreur à plusieurs reprises.

On ne lui casse pas les jambes ce qui l'aurait tué. Le coup de lance du centurion ne touche que la plèvre des poumons c'est pourquoi il en sort de l'eau et du sang. Si la lance avait touché le coeur, il aurait saigné abondamment.

On avait l'habitude de jeter les cadavres des suppliciés dans un dépotoir. Jésus fut chanceux, lui qui méprisait les morts (« Laissez les morts enterrer les morts. ») eut le privilège de disposer d'un tombeau tout neuf, celui de Joseph d'Arimathie. Ce « disciple » va s'apercevoir que Jésus n'est pas vraiment mort. Joseph et Nicodème courent obtenir la permission de Pilate de s'occuper du corps de Jésus. Pilate, surpris avec raison d'une mort si rapide, va donner sa permission.

Certains curés prétendent qu'il a fallu un ange pour rouler la pierre trop lourde pour un homme. Pourtant Joseph roule la pierre sans problème. Il suffit de lire les évangiles. Et si Jésus était ressuscité, s'il pouvait passer à travers les murs, pourquoi aurait-il eu besoin d'un ange pour sortir du tombeau? Il n'aurait eu qu'à passer au travers. La porte roulée prouve bien qu'il y a eu enlèvement.

Donc ce sont les juifs qui ont raison. Les disciples ont enlevé le corps de Jésus, non pas pour faire croire à sa résurrection, mais parce qu'ils savaient qu'il n'était pas mort. Si les gardes avaient réellement assisté à la soi-disant résurrection, ils n'auraient pas accepté de l'argent pour se taire. Au contraire, ils auraient proclamé un fait aussi extraordinaire.

Donc Joseph et Nicodème roulent la pierre, entrent dans le tombeau, enlèvent le linceul et le déposent sur la pierre où les apôtres vont le retrouver et ils enfilent des vêtements ordinaires au corps de Jésus pour ne pas attirer l'attention des juifs et des Romains.

Jésus sort de son coma après quelques jours ou quelques semaines et il vit une convalescence.

Il veut rencontrer ses apôtres et les saintes femmes. Cependant, il a peur d'être repéré et il décide de modifier son apparence, c'est pourquoi on ne le reconnaît pas. Il rase sa barbe et coupe ses cheveux plus courts.

Il se manifeste à eux. Il n'apparaît pas, il se manifeste. Le premier sentiment des apôtres et des saintes femmes est la peur alors que ce devrait être la joie. Après tant de souffrances et une mort apparente, ils ne peuvent en croire leurs yeux: Jésus est toujours vivant. Ils ont l'impression d'être en présence d'un fantôme. Ils ne peuvent le croire, de là, la confusion sur le mot croire. Les apôtres ne croient pas que Jésus est ressuscité, mais ils ne peuvent croire qu'il est encore vivant.

D'ailleurs, il faut remarquer que Madeleine suppose qu'on a enlevé le corps de Jésus et non pas qu'il est ressuscité. Personne ne se souvient des soi-disant prophéties de Jésus concernant ses souffrances, sa mort et sa résurrection. Preuve qu'il s'agit d'ajouts et non de paroles prononcées par Jésus.

De plus, Jésus ne dit jamais dans les évangiles qu'il est ressuscité. Au contraire, il affirme qu'il n'est pas un fantôme et qu'il peut boire et manger. Et si Jésus était ressuscité, il aurait possédé un corps glorieux, donc sans plaies.

Si on croit que Jésus est ressuscité, on ne peut répondre aux questions suivantes:

1. Pourquoi on ne le reconnaît pas?

2. Pourquoi il se manifeste en secret?

3. Pourquoi il ne se manifeste qu'à ses disciples et non au monde entier?

4. Pourquoi il lui manque des plaies?

5. Pourquoi toute la confusion qui entoure la soi-disant ascension?

Si Jésus n'est pas mort sur la croix, comment est-il mort? Voilà un vrai mystère. On peut supposer qu'il est mort dans le plus parfait anonymat, peut-être en écoulant ses derniers jours avec Madeleine quelque part on ne sait où.

À ceux qui prétendraient que mon interprétation de la non-mort de Jésus est un beau roman, je leur ferai remarquer que ma démonstration repose entièrement sur des faits historiques et sur les textes des évangiles.

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Mai 2017

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