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Au Super Bowl, Jennifer Lopez a adressé un subtil message à Trump

L'interprète de «On The Floor» en a profité pour faire une allusion au sort des immigrés d'Amérique latine aux États-Unis.

C’est ce qu’on appelle marquer les esprits. Ce dimanche 2 février, les chanteuses Jennifer Lopez et Shakira ont enflammé la mi-temps de l’édition 2020 du Super Bowl, à Miami, en Floride. Outre la présence sur scène de sa fille, J. Lo avait, semble-t-il, un message à faire passer à Donald Trump.

En soutien aux populations impactées par les lois controversées en matière d’immigration du président des États-Unis, une séquence mettait en scène des enfants dans des sortes de cages lumineuses.

La scène fait référence aux garçons et filles originaires d’Amérique du Sud placés en détention pour avoir essayé d’entrer dans le pays. Au mois de novembre dernier, un rapport de l’ONU a en effet montré que plus de 100 000 enfants étaient actuellement détenus en lien avec l’immigration aux États-Unis.

“Pourquoi personne ne parle de cette prise de position subtile et forte?”

Le président Trump a fait de la lutte contre l’immigration illégale un élément clé de sa campagne en 2016 et il est resté sur cette ligne depuis son élection. L’an dernier, il avait mis en place une politique migratoire qui avait abouti à la séparation de plus de 2300 enfants migrants de leurs parents, suscitant une vive polémique, avant d’y mettre fin.

Un signe de soutien à Porto Rico

Le tour de force de l’interprète de “Get Right” a eu d’autant plus d’écho qu’il a eu lieu sur un mashup de deux titres, “Let’s Get Loud” et “Born in the USA” de Bruce Springsteen.

Un morceau que la chanteuse a interprété avec sa fille de 11 ans, Emme Muñiz, et conclu en déployant le drapeau de Porto Rico, île des Caraïbes laissée totalement à l’abandon par le gouvernement alors que l’ouragan Maria a dévasté le territoire en 2017.

D’après une étude menée par l’Université de Harvard, la catastrophe naturelle a fait plus de 4600 morts, contrairement aux 64 annoncés. Celle-ci a établi que le taux de mortalité sur ce territoire américain, dans les trois mois après la catastrophe, avait bondi de 62% par rapport à la normale, principalement car nombre d’habitants, privés d’électricité, d’eau, de téléphone ou de transport, n’avaient plus accès aux soins.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

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