«C’est à contrecœur que je dépose aujourd’hui une poursuite contre le gouvernement du Québec pour violation de ma vie privée», a annoncé vendredi après-midi l’ex-premier ministre du Québec Jean Charest, par voie de communiqué.
Dans le cadre de l’enquête Mâchurer, l’Unité permanente anticorruption (UPAC) enquête sur le financement du Parti libéral du Québec (PLQ). En début d’année, Jean Charest avait demandé l’arrêt de cette enquête lancée en avril 2014 et au cours de laquelle plus de 300 témoins ont maintenant été interrogés.
Au fil des dernières années, des informations confidentielles sur sa vie privée et sur sa famille ont fait l’objet de plusieurs fuites médiatiques, déplore M. Charest. «Ces fuites sont illégales et constituent de surcroît une entrave à la justice», fait-il valoir.
Ce dernier assure qu’il était prêt à renoncer à une poursuite s’il avait obtenu des excuses publiques du gouvernement du Québec. Il affirme aussi avoir offert de recourir à la médiation, mais ajoute que son offre a été refusée.
«Cette affaire étant maintenant devant les tribunaux, je ne ferai aucune autre déclaration publique à ce sujet», conclut-il.