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Gemma Arterton ne veut plus jouer de «Bond girl» pour une bonne raison

L'actrice britannique n'a pas gardé un très bon souvenir du tournage de «Quantum of Solace».
Gemma Arterton (droite) a tenu le rôle de l'agente Fields dans «Quantum of Solace», en 2008.
AP Photo/Kirsty Wigglesworth
Gemma Arterton (droite) a tenu le rôle de l'agente Fields dans «Quantum of Solace», en 2008.

Une fois, pas deux. Dans une entrevue accordée au quotidien britannique Telegraph ce samedi 5 septembre, l’actrice britannique Gemma Arterton explique ne plus vouloir jouer de “James Bond girl” à l’écran depuis son expérience dans le film “Quantum of Solace”.

Dans le long-métrage de Marc Foster sorti en salles en 2008, elle campe le personnage de Strawberry Fields, une espionne au service des renseignements britanniques en Bolivie. “Elle était amusante et douce, mais elle n’avait pas grand-chose à faire ni d’histoire”, souffle la comédienne au quotidien.

Non seulement son rôle n’était pas inspirant, mais le tournage, lui-même, a été déstabilisant, notamment lors de certaines scènes de sexe qui ne figuraient pas dans le scénario. “Sur le coup, vous leur dites: ‘Attendez, ce n’est pas dans le script. Personne ne m’en a parlé’”, se rappelle-t-elle.

L’actrice de 34 ans poursuit: “Vous êtes devant toute l’équipe et sous pression. Alors que vous auriez dû avoir une discussion sur le sujet bien avant cela, ce n’est qu’à ce moment qu’on vous demande si vous êtes d’accord avec ça.”

Favoriser l’inclusion des femmes

Une dizaine d’années s’est écoulée. Elle a désormais une carrière bien établie. Refuser une proposition ou une demande qu’elle jugerait sexiste sur un tournage ne l’effraie plus. Ça ne la dérange plus de paraître pour “quelqu’un de difficile” en plateau.

En 2018, Gemma Arterton a monté sa propre boîte de production Rebel Park, aux côtés de Jessica Malik et Jessica Parker, en réponse à la situation dans l’industrie du grand et du petit écran, un milieu encore très largement dominé par les hommes. Elle vise à créer davantage d’opportunités professionnelles pour les femmes, devant comme derrière la caméra.

Dans un court-métrage réalisé par ses soins, Emilia Clarke et une flopée d’autres actrices dénonçaient avec humour le sexisme dont elles sont victimes pendant les castings. Produit également par Rebel Park, le film “Sumerland”, dans lequel elle tient le rôle principal, aurait, lui, été réalisé avec 50% d’hommes et 50% de femmes.

Ce texte a été publié originalement sur le HuffPost France.

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