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J'ai arrêté le sucre et le gluten et voilà ce que ça a changé

J’avais plus d’énergie, je dormais mieux, je n’étais plus constamment fatiguée. J’avais aussi moins de fringales.
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«À chaque émotion négative, j’avais le goût sucré qui me venait en bouche, comme un avant-goût de réconfort.»
Westend61 via Getty Images
«À chaque émotion négative, j’avais le goût sucré qui me venait en bouche, comme un avant-goût de réconfort.»

Outre le fait qu’à ce moment de ma vie, j’ai eu envie de me reprendre en main, c’est surtout mon corps qui m’a obligée à faire des changements drastiques dans ma façon de me nourrir.

Il faut que je vous brosse un petit portrait de moi à cette époque-là:

Maman solo, vivant à moitié dans ma voiture (à cause des trajets maison/école/boulot), je me nourris vite et mal. J’ai beaucoup de kilos en trop, depuis trop longtemps et un ventre qui pourrait contenir un bébé de quatre mois.

Écouter mon corps

D’un point de vue santé, ça va, ça vient. Je suis épuisée constamment, je ne supporte plus grand nombre d’aliments et mon système digestif développe une vie et une intelligence propre et, clairement, il veut couper les ponts avec moi. En plus, depuis ma césarienne, j’ai des douleurs abdominales quasi constantes.

Je sais, je vous vends du rêve.

Je suis donc, à ce moment-là, arrivée à une période de ma vie où j’ai décidé de de me recentrer sur moi-même, de m’écouter et surtout d’écouter mon corps.

Et là, mon corps me disait: «Arrête tes conneries!» N’étant pas, à la base, un bec sucré, c’est bien évidemment par ce côté-là que j’ai commencé.

J’ai arrêté de manger du sucre

Quand je parle de sucre, c’est au sens large du terme. Quand je dis que j’ai «arrêté de manger du sucre», je parle du sucre, des aliments sucrés et surtout transformés.

«Après avoir arrêté de manger du sucre pendant quelques semaines, je me suis rendu compte que je me sentais beaucoup mieux.»
Wachara Kireewong / EyeEm via Getty Images
«Après avoir arrêté de manger du sucre pendant quelques semaines, je me suis rendu compte que je me sentais beaucoup mieux.»

J’ai commencé à en manger quand je ne me sentais pas bien. À chaque émotion négative, j’avais le goût sucré qui me venait en bouche, comme un avant-goût de réconfort. Est-ce que j’aimais ça? Non. Est-ce que j’arrivais à faire sans? Pas souvent.

Comment j’ai fait pour m’en passer?

Eh bien! D’abord je suis allée mieux, ça aide à lutter. Mais restait cette espèce d’addiction au goût (addiction incompréhensible puisque ces produits n’en ont pas … du goût) et les habitudes.

Enfin vous savez! La part de quatre quarts avec le café (puis deux, puis trois), au petit déjeuner et au goûter… Et puis un jour la part de trop.

Et c’est là que mon corps a pris le relais: à chaque fois que j’en ingérais, il les rejetait! Dégoût, nausées, mal au ventre… Rien que le fait de voir un paquet de biscuits, de céréales, de brioche, de pâte à tartiner (et j’en passe), j’avais envie de faire un signe de croix et de jeter de l’eau bénite.

Les résultats d’une alimentation sans sucres?

Et là il s’est passé un truc extraordinaire!

Après avoir arrêté de manger du sucre pendant quelques semaines, je me suis rendu compte que je me sentais beaucoup mieux.

J’avais plus d’énergie, je dormais mieux, je n’étais plus constamment fatiguée. J’avais aussi moins de fringales. Bizarrement, je n’ai pas perdu de poids.

“Et puis mon corps a continué sur sa lancée, j’ai arrêté de manger du «gluten».”

Alors là, ça a été beaucoup plus compliqué! Les pâtes composant 80% de mon régime alimentaire, je me suis retrouvée bien embêtée quand ma carcasse a décidé qu’il fallait arrêter.

(Mes ancêtres italiens ont dû se retourner dans leurs tombes et je n’ai pas osé le dire aux vivants).

Les pâtes, le pain, le pain de mie, je ne peux plus ou quasi plus en manger. Cela me rend malade, à chaque fois. Nausées, ballonnements, maux d’estomac… Croyez-moi, même si ça a été un crève-coeur d’arrêter ces aliments, il me suffit de repenser à ce qu’ils me font pour trouver la motivation de ne pas en piquer dans l’assiette du gosse!

«Les pâtes composant 80% de mon régime alimentaire, je me suis retrouvée bien embêtée.»
Claudia Totir via Getty Images
«Les pâtes composant 80% de mon régime alimentaire, je me suis retrouvée bien embêtée.»

Alors je n’ai pas fait de test d’intolérance et je ne sais pas avec certitude si c’est le gluten qui me rend malade ou un type de blé ou les additifs ajoutés dans certains produits… Quoi qu’il en soit, j’ai considérablement réduit, voire totalement arrêté leur consommation.

Les résultats d’une alimentation sans gluten?

Si l’arrêt du sucre a joué uniquement sur ma fatigue, celui du gluten a joué sur plusieurs domaines: j’ai dégonflé, je digère mieux. Je n’ai plus envie de dormir après les repas. Du coup, le moral va mieux aussi!

Mais j’ai aussi arrêté le lait, et certains produits laitiers.

Un bonheur n’arrivant jamais seul, il s’est avéré que le lait et certains fromages crémeux n’étaient, eux non plus, bons pour moi. Les symptômes étant les mêmes que ceux nommés ci-dessus. Idem pour les crèmes dessert et autres yaourts trop transformés.

Alors, intolérance au sucre, au gluten et aux produits laitiers? Ou intolérance à la bouffe de merde?

Ne nous voilons pas la face, la nourriture n’est plus ce qu’elle était! Les produits que nous achetons, sont, pour la plupart bourrés de pesticides, d’additifs, de produits chimiques en tout genre. Certains ne sont même pas composés de vrais aliments! Ce qui est censé nous permettre de vivre nous rend malade.

Alors écoutons notre corps et pas notre cerveau.

“Notre cerveau est trompé par les exhausteurs de goûts, par les colorants, les parfums, les textures… Mais notre corps lui, sait ce qui nous empoisonne.”

Si vous avez souvent des migraines, des douleurs articulaires, des douleurs chroniques, une fatigue insoutenable, des démangeaisons, une vilaine peau, des kilos dont vous n’arrivez pas à vous débarrasser… alors peut-être qu’il est temps de revoir ce que vous mettez dans votre assiette!

Ce billet a initialement été publié par Huffington France ainsi que sur le blogue Un BB 3.0.

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