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Isabelle Pagé, une lutte de père en fille contre le cancer de la prostate

«Je m’engage à marcher dans les traces de mon père en continuant à démystifier le cancer de la prostate et en soutenant les hommes et leurs familles qui en souffrent.»
Courtoisie Procure

Isabelle Pagé devient une des porte-paroles officielles de PROCURE, organisme de bienfaisance dans la lutte contre le cancer de la prostate. La comédienne endossera le lancement de la campagne de sensibilisation « La prostate décomplexée », à l’occasion du Mois de sensibilisation au cancer de la prostate, en septembre.

Une lutte de père en fille

La comédienne reprend le flambeau de son père Jean Pagé, décédé le 9 décembre dernier à la suite d’une longue lutte contre le cancer de la prostate.

« Procure fait partie de ma vie depuis toujours. Pendant des années, j’ai vu mon père parler de sa maladie sur toutes les tribunes. Il a voulu être un exemple pour les hommes et leur montrer que de parler ouvertement de leur cancer ne peut que leur faire du bien. Aujourd’hui, je suis fière de reprendre le flambeau en son honneur. Je m’engage à marcher dans les traces de mon père en continuant à démystifier le cancer de la prostate et en soutenant les hommes et leurs familles qui en souffrent » affirme Isabelle Pagé par voie de communiqué.

La prostate décomplexée

La prostate décomplexée est une campagne de sensibilisation qui vise à briser les tabous autour d’une maladie qui touche 12 hommes par jour au Québec. C’est l’occasion de réfléchir, d’écouter, d’agir et de soutenir ces 360 hommes et familles qui en apprendront la nouvelle en septembre et toutes celles qui vivent déjà avec le cancer de la prostate.

Près de 900 familles au Québec perdent chaque année un être cher face à cette maladie. Cependant, ce cancer est tout à fait guérissable s’il est découvert suffisamment tôt, s’il reste confiné à la prostate et s’il est traité en temps opportun. PROCURE encourage tous les hommes à parler à leur médecin des facteurs de risque relatifs au cancer de la prostate, car il n’y a aucune gêne à avoir.

« Il faut l’admettre, l’homme est par nature soucieux de l’acceptation de l’autre. L’embarras et la gêne sont des sentiments qui nous poussent souvent à faire de mauvais choix et il est temps d’y remédier. Notre but est d’amener les hommes à parler ouvertement et à demander de l’aide quand ils en ont besoin. Il faut briser cet isolement qui peut mener à des diagnostics tardifs », souligne Laurent Proulx, Président-Directeur général de PROCURE.

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