Au cours du week-end, un groupe représentant des législateurs chrétiens a lancé un sondage sur Twitter pour demander si les États-Unis seraient mieux servis avec plus de chrétiens parmi leurs élus.
Ça ne s’est pas très bien passé:
Après plus de 16 000 réponses, le «non» - écrasant - a recueilli 95,8% des voix. À l’issue du scrutin, le groupe a accusé «les athées et les satanistes» de «persécution religieuse».
Le Congrès est majoritairement chrétien, dans des proportions nettement plus élevées que le peuple qu’il représente. Selon un sondage Pew réalisé l’année dernière, le Sénat et la Chambre sont chrétiens à près de 90%, alors que ce nombre se situe à 65% pour la population des États-Unis dans son ensemble.
Un Américain sur quatre se considère aujourd’hui athée, agnostique ou «rien de particulier», une prise de position partagée actuellement par un seul membre du Congrès, la sénatrice Kyrsten Sinema, qui répertorie sa religion comme «aucune». Le représentant Jared Huffman se décrit comme un humaniste, tandis qu’une poignée d’autres n’ont pas admis ouvertement leurs croyances religieuses ou leur absence de celles-ci.
La National Association of Christian Lawmakers a été lancée l’année dernière par le sénateur de l’État de l’Arkansas, Jason Rapert, qui a mis en garde contre la montée des sorcières dans un courriel. On ne sait pas très bien combien de membres compte ce groupe, mais son conseil consultatif comprend un certain nombre d’élus actuels et d’anciens, dont l’ex-gouverneur de l’Arkansas, Mike Huckabee.
Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit de l’anglais.