Il y a cinquante deux semaines, fin août 2018, elle était seule devant le parlement suédois avec une pancarte «grève scolaire pour le climat» à la main. Après un été caniculaire dans son pays, l’adolescente de 15 ans avait décidé de ne pas retourner à l’école et de sécher la rentrée prévue le 21 août. Son but n’a pas changé depuis: protester contre l’inaction des responsables politiques contre le réchauffement climatique.
Très vite, la protestation peu ordinaire de Greta Thunberg a retenu l’attention. Un an plus tard, le chemin parcouru autant que la notoriété acquise sont vertigineux.
Ce visage encadré de longues tresses a fait le tour du monde et la Une des plus grandes publications, de Vogue au Time Magazine. Plus de 2,6 millions de personnes la suivent sur Instagram. Le hashtag dédié à son combat #FridaysForFuture s’est propagé vitesse grand V, inspirant un mouvement international de la jeunesse contre le réchauffement climatique. En mars, elle a même été proposée pour le prix Nobel de la paix. Et cette ascension fulgurante n’est pas sans faire de la jeune activiste une cible sur laquelle certains tirent à boulets rouges.
Mais actuellement, Greta Thunberg est loin des on-dit. Au beau milieu de l’Atlantique, elle voyage en voilier 0 carbone en direction des États-Unis pour assister au sommet mondial de l’ONU en septembre. C’est donc en mer que la militante fête l’anniversaire de la mobilisation qui a déjà changé sa vie. Nous revenons, dans la frise interactive ci-dessous, sur les 12 derniers mois durant lesquels la «petite Suédoise» s’est imposée comme l’égérie mondiale de la lutte pour le climat.
Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.