Toutes les conversations ne sont pas forcément privées sur Whatsapp. Plusieurs médias, dont Numerama en France, révèlent dans des enquêtes publiées ce vendredi 21 février que des moteurs de recherche, et notamment Google, référençaient les informations de certaines conversations échangées sur la messagerie chiffrée de Facebook.
Des milliers de numéros de téléphone, dont ceux de personnalités publiques, sont ainsi accessibles en quelques clics sur le web.
Surtout, au lieu d’une messagerie cryptée, une simple recherche sur l’adresse «chat.whatsapp.com» permet d’obtenir des informations sur une discussion en particulier. Selon un article publié par Vice, ce seul site renvoie vers près d’un demi-million de résultats. Soit autant de conversations privées indexées par Google.
Or la faute ne revient pas au moteur de recherche le plus utilisé au monde, ni à aucun de ses concurrents, mais bien à Whatsapp. Le service de messagerie aurait effectivement dû signifier aux moteurs de recherche de ne pas indexer certaines URL, il aurait dû le préciser. Reste simplement à savoir s’il ne l’a pas fait consciemment ou s’il s’agit d’une erreur ou d’un oubli.
Tentant d’obtenir une réponse à ce propos, Vice a contacté Facebook et Whatsapp, sans succès pour le moment. Seul Google a bien voulu répondre, expliquant qu’il n’est pas allé chercher les pages indexées par ses services, mais qu’il ne fait que «lister» les pages du web ouvert. Comme les discussions en question donc. Et de le répéter: «Nous proposons des outils permettant aux sites pour bloquer le contenu répertorié dans nos résultats.»
Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.
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