Il y avait de la très grande visite à La vraie nature, ce dimanche 8 mars, alors que Jean-Philippe Dion accueillait entre les murs de son désormais mythique chalet l’incomparable Ginette Reno.
La chanteuse a évidemment marqué le coup avec son énergie contagieuse et son franc-parler habituel. Mais elle est également revenue sur une période beaucoup plus difficile de sa carrière, un moment décisif dans sa carrière où elle a bien failli tout perdre.
C’est finalement une chanson et un album (et non les moindres), tous deux ayant pour titre Je ne suis qu’une chanson, qui ont littéralement sauvé la vie de la principale intéressée.
«J’avais 750 000$ dans le rouge, ça faisait sept ans. Quand j’ai fait Je ne suis qu’une chanson, j’ai mis ma maison, tout. Je n’avais plus rien, je perdais tout. Pour entrer dans mon argent, ça me prenait à peu près 50 000 à 75 000 copies. J’en ai vendu 400 000», a-t-elle raconté.
Pour souligner cet exploit, Jean-Philippe Dion a présenté un extrait de la victoire de Ginette Reno au Gala de l’ADISQ, en 1980, pour le microsillon qui s’était le mieux vendu au cours des douze mois précédents.
«Je suis profondément gênée, je vous remercie», avait simplement déclaré Ginette Reno à l’époque en allant chercher son trophée.
«Je suis toujours gênée. Tout me demande un effort, tu serais surpris. J’étais mal à l’aise. Je regardais ça et je me disais : ″F*ck!″ C’est comme, tu dis : ″Wow!″ Tu es dans le trou… mais ça, les gens ne le savent pas», a-t-elle expliqué.
Nous connaissons évidemment la suite, alors qu’encore aujourd’hui, après 60 ans de carrière, Ginette Reno jouit d’une popularité des plus enviables.
La chanteuse a évidemment fait plaisir à l’animateur et aux autres invités en enchaînant avec une brève interprétation de ce monument de la chanson québécoise, accompagnée au piano par son fils, Pascalin Raynault.
La vraie nature est diffusée le dimanche après La Voix, sur les ondes de TVA.
À voir également: