Mettre en valeur la beauté et la diversité naturelle des vulves, voilà le but de ce festival plutôt inusité, qui sera de retour en juin pour une deuxième année!
«L'idée est de concevoir un événement festif, créatif, constructif et inclusif afin d'honorer une partie du corps humain encore taboue, jugée défavorablement et lapidée publiquement», explique-t-on dans le communiqué.
Le Festivulve est aussi une façon d'aborder le sexe en transmettant «autre chose que des peurs et des ITSS».
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Les détails de la programmation restent encore à être définis, puisque le public a jusqu'au 1 mars pour soumettre sa candidature dans le but d'animer des ateliers ou de proposer des kiosques de vente. Mais on sait déjà que les activités aborderont des thèmes «vulvement pertinents», comme la masturbation, l'accouchement naturel, les menstruations écolos, les maladies exclusives aux vulves ou la pilosité pubienne.
Les festivaliers pourront aussi essayer le «Vulva booth»: un service professionnel de photographie et de moulage vulvien. «Oui, t'as bien lu. Au Festivulve 2, il sera possible de se faire "mouler la moule"», peut-on lire dans le communiqué.
L'événement aura lieu les 8 et 9 juin au Centre communautaire Lajeunesse, à Montréal. «Mets ça tu suite à ton vaginda», comme l'écrit Mel Goyer, productrice du festival.