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Festival Montebello Rock: le retour des belles premières années

«Je voulais repartir à zéro, créer une première édition avec un nouveau nom, même si c'est la continuité de ce qui se passait déjà à Montebello...»
Courtoisie

Les fans de la première heure du Rockfest de Montebello peuvent sauter de joie : le fondateur, Alex Martel, a eu envie de faire un retour aux sources cette année en créant le festival Montebello Rock. Un nouveau nom pour un nouvel événement se voulant une expérience plus axée sur l'ambiance et l'expérience de Montebello - légendaires! - que sur l'extravagance de la programmation.

Nouvel événement, même ambiance

Pour cette 13e édition de ce festival se tenant dans son village natal, Alex Martel a choisi de replonger dans l'ambiance des débuts de cette grande aventure; alors qu'il avait 17 ans, des rêves fous et beaucoup d'ambition. Les 14 et 15 juin prochain, il propose donc aux admirateurs de musique punk, métal et hardcore un nouveau festival misant tout d'abord sur l'expérience, l'intimité et les rencontres.

«L'idée était vraiment de faire un retour aux sources, de revenir à la base de ce qu'était le festival, explique-t-il. Cette base, c'est vraiment l'ambiance qu'il y a à Montebello. Il y a quelque chose d'unique qui s'y passe, c'est un petit village qui est transformé complètement, qui évolue en gros party où tout le monde devient ami avec tout le monde. Je voulais revenir à cela.»

Si la programmation promet une trentaine de groupes - un mélange de groupes du Québec et internationaux dont les identités ne seront divulguées qu'à la fin mars -, le concept intime basé sur l'expérience du Montebello Rock s'éloigne «des géants bands et des géantes attentes.»

«Ce que je trouve intéressant cette année ajoute le fondateur, c'est que c'est carrément la première édition de Montebello Rock, donc c'est sûr que ça me ramène dans les souvenirs des premières années. Cela me redonne vraiment l'excitation et le feu du début, de faire quelque chose de nouveau.»

«Du point de vue musical, le festival a vraiment commencé avec du punk, du métal et du hardcore, puis cela s'est un peu diversifié. Je désirais revenir à la base des débuts. Déjà, l'an dernier, on est allés dans cette direction en ayant moins de groupes, mais qui jouent plus longtemps; ce que les festivaliers nous demandaient, car à un point, avec 130 groupes sur cinq scènes, les gens manquaient souvent des groupes et trouvaient que ceux-ci ne jouaient pas assez longtemps.»

Cet événement à plus petite échelle – dont la prévente se déroule avec succès - se fera d'ailleurs sans partenaires cette année pour le fondateur qui volera de ses propres ailes avec son équipe et sa famille présentes depuis le tout début.

«C'est mon père et mon oncle qui ont bâti la scène en bois la première année, se souvient celui qui affirme que le succès de son festival a dépassé ses rêves les plus fous. C'est ma grand-mère qui accueille les médias chaque année et ma mère qui donne les cafés aux bands. C'est plaisant de revenir à cette ambiance avec les membres de ma famille et mes amis.»

« Mon équipe et moi insistons sur le fait de venir vivre l'expérience Montebello, peu importe la programmation. Quand on a commencé, on était dans les seules organisations à proposer de gros noms, avec peut-être Woodstock en Beauce. J'ai l'impression qu'on a ouvert la voie à ce genre d'événement que l'on retrouve désormais un peu partout. Ce qui nous distingue, c'est vraiment l'ambiance et l'expérience Montebello.»

L'an dernier déjà, trois scènes et une liste de groupes coupée de moitié ont rendu les festivaliers essoufflés bien contents. En s'éloignant du marathon, l'événement offre aux gens le temps de relaxer, de se promener dans le village ou au camping, d'apprécier l'événement et de ne rien manquer.

Courtoisie

Une continuité et des nouveautés

«Ce festival, c'est toute ma vie dans un sens, renchéri Alex Martel. Je suis parti d'absolument rien, je n'avais aucune idée de ce que je faisais, je dirais que j'ai tout appris sur le tas. Pendant les premières éditions, j'étudiais la littérature à l'Université, cela n'avait aucun rapport avec l'événementiel. C'est vraiment en le faisait et en partant de rien que j'ai grandi là-dedans, avec ce festival. Ça a été toute une montagne russe au fil des années. J'avais envie de repartir à zéro, de créer une première édition avec un nouveau nom, même si, en même temps, c'est un peu la continuité de ce qui se passait déjà à Montebello.»

La tenue de spectacles secrets à travers Montebello lui permettra aussi d'exploiter davantage l'ensemble du village. Dévoilés sur place pendant l'événement, ils transformeront les bars, commerces et autres lieux intérieurs et extérieurs du village en scènes momentanées.

Quant aux histoires de feu de camp, elles seront des moments privilégiés entre festivaliers et artistes qui partageront des histoires généralement racontées lors de moments passés en arrière-scène.

L'entrée gratuite pour les enfants de 10 ans et moins accompagnés d'un adulte permettra aussi aux parents festivaliers de venir s'amuser en famille.

«Autant il est important de continuer à accommoder les nouveaux festivaliers qui sont souvent plus jeunes et qui viennent au festival pour la première fois, autant il faut accommoder ceux qui viennent depuis longtemps et qui ont une réalité qui change. Cela fait tout de même plusieurs années que c'est gratuit pour les enfants de 10 ans et moins, mais je trouvais que c'était intéressant de mettre davantage l'accent sur ce point cette année. On dirait qu'il y a beaucoup de festivaliers qui viennent de réaliser cela tout d'un coup et cela les rend bien contents.»

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