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Festival de cinéma de la ville de québec, déjà une septième édition

Du 13 au 23 septembre, le FCVQ se déploiera à travers les projections de plus de 200 œuvres.
FCVQ

Depuis sa première édition, en 2011, le Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) a fait un beau bout de chemin dans l'univers hyper compétitif des manifestations cinématographiques. Imbriqué entre la prestigieuse Mostra de Venise et le gargantuesque TIFF de Toronto, le rendez-vous québécois réussit même à attirer plusieurs productions internationales enviables et quelques perles nationales.

Du 13 au 23 septembre, le FCVQ déploiera sa 7e édition à travers les projections de plus de 200 œuvres, incluant documentaires, courts et longs métrages, l'ensemble réparti sur 129 séances. Ainsi, en ouverture, Les roi mongols, le quatrième opus de Luc Picard situé en 1970 en pleine crise d'Octobre.

À titre de directeur de la programmation, Olivier Bilodeau prévoit poursuivre une formule qui, jusqu'à maintenant, a porté fruit, assure-t-il en entrevue. «On se consacre au meilleur du cinéma national dans tous ses formats. Le festival connaît une certaine croissance, alors on veut mettre nos efforts sur les activités parallèles comme les tables rondes, conférences ou classes de maître.»

Des rencontres avec les artisans

Olivier Bilodeau mise beaucoup sur ce qu'un festival peut apporter de différent à un public avide de moments forts. «Les cinéphiles n'ont pas toujours l'occasion de partager leur passion avec les professionnels du 7e art, ajoute-t-il. Le FCVQ veut créer ses rencontres entre les artisans et les festivaliers, c'est pourquoi on s'assure d'accueillir pendant les dix jours du festival des personnalités qui œuvrent dans le milieu.»

Deux exemples cette année fournis par le directeur. «Marc Seguin et Sophie Cadieux viendront nous parler de la multidisciplinarité artistique, comment ils réussissent à conjuguer les formes d'arts qu'ils pratiquent tout au long de leur carrière. On va aussi recevoir le Français Cédric Klapisch, qui viendra accompagner sa dernière production, Ce qui nous lie. Lors d'un cocktail, le public pourra venir s'entretenir avec le réalisateur de L'Auberge espagnole

Un autre invité de marque devrait être de passage dans la Capitale-Nationale. Le directeur nous prie de ne pas en dévoiler l'identité aujourd'hui, mais sachez toutefois que les admirateurs d'une certaine saga britannique devraient être ravis par la présence de cette personnalité internationale.

En attendant, les festivaliers pourront profiter d'un menu composé de films primés et acclamés à travers le monde tels l'hallucinant 120 battements par minute de Robin Campillo, Lucky de John Carroll Lynch, Tom of Finland de Dome Karukoski ou La Belle et la Meute de Kaouther Ben Hania.

Outre Les rois mongols, la manifestation a mis la main sur plusieurs autres belles prises estampillées Québec, notamment Et au pire, on se mariera de Léa Pool, La ferme et son État de Marc Séguin, Louise Lecavalier: sur son cheval de feu de Raymond St-Jean et Pieds nus dans l'aube de Francis Leclerc, qui sera projetée en clôture.

Une bonne nouvelle en perspective, puisqu'il faut dire que ces dernières années une tendance inquiétante s'est installée dans notre industrie illustrée par une raréfaction des premières en sol québécois. Les producteurs et distributeurs préfèrent trop souvent lancer leurs primeurs à l'extérieur de la province comme au TIFF, qui vient de s'emparer de quatre productions importantes signées par des réalisateurs québécois comme La petite fille qui aimait trop les allumettes et Les affamés.

«On souhaite que l'industrie du cinéma au Québec ait maintenant le réflexe de penser au FCVQ comme tremplin pour le lancement et la diffusion des films. Oui, il y a Toronto, le FNC ou l'Abitibi, mais il y a aussi le Festival de cinéma de la ville de Québec. On offre une belle vitrine avec à la fois de la rigueur et un esprit festif, tout pour célébrer les talents de notre cinéma», conclut Olivier Bilodeau.

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