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«Épidémie»: quand tout déboule

Une chose est sûre, la série diffusée à TVA aurait gagné à suivre un rythme aussi haletant que ce dixième épisode.
Facebook/ÉpidémieTVA

Alors que la réelle maladie COVID-19 continue de se répandre dans le monde et de causer l’annulation de nombreux événements, le coronavirus qui tenait la vedette dans Épidémie, diffusée à TVA, a finalement été maîtrisé, mardi soir, lors d’une finale haletante.

La Dre Anne-Marie Leclerc (Julie Le Breton) et son équipe du Laboratoire d’urgence sanitaire ont finalement réussi à prendre le dessus sur l’épidémie, après 118 jours.

Il faut dire que le rythme de cette série de dix épisodes, écrite par Annie Piérard, Bernard Dansereau et Étienne Piérard-Dansereau, n’a pas toujours été égal. Dès le départ, la vie amoureuse des protagonistes prenait plus de place que l’épidémie dans l’intrigue. Il aura fallu attendre presque la moitié de la saison avant que la véritable action ne se mette en branle.

Après l’épisode neuf, la semaine dernière, il nous était d’ailleurs difficile d’imaginer que tout serait bouclé en un seul autre épisode… Et tout a finalement déboulé. Nous avons regardé cette finale les dents serrées!

L’équipe du Laboratoire d’urgence sanitaire a fini par identifier que les furets constituaient l’origine de la contamination (qui ont eux-mêmes été contaminés par des chauve-souris).

La fille de la Dre Leclerc, Sabrina (Laurence Deschênes), qui avait fui la ville pour échapper au virus, l’a ironiquement contracté alors qu’elle se réfugiait à la campagne, là où se trouvaient les fameux furets… et elle a eu le temps d’en guérir pendant le même épisode. Cela a donné lieu à une scène assez puissante, alors que la mère tente de sortir de son rôle d’infectiologue pour rassurer sa fille paniquée.

On se réjouit aussi quand même un peu que le karma ait fait son oeuvre pour le détestable propriétaire de l’animalerie, qui avait caché ses ventes de furets aux autorités, et qui mourra finalement du virus.

Une fin ouverte

Là où l’intrigue reste en suspens, c’est en ce qui concerne les suites de la mort du petit Marcellin. L’infirmière suspicieuse (Sharon James) a finalement compris ce qui s’était tramé, soit que le Dr Bui (Mani Soleymanlou) avait administré la dose de GS-49 à l’amie du ministre (Eve Landry) – en vain – plutôt qu’au petit garçon. La série se termine donc sur une scène de confrontation déchirante, alors que la mère de Marcellin (Catherine Bérubé) confronte le ministre (Guillaume Cyr). Si deuxième saison il y a, il se pourrait donc que ce soit le poste du ministre qui soit en danger, plutôt que celui de la Dre Leclerc, tel qu’on nous le laissait entendre tout au long de cette saison.

Car TVA n’a toujours pas annoncé s’il y aura une suite – est-ce qu’on aurait alors droit à une nouvelle épidémie, ou bien verrait-on les conséquences laissées par le fameux cova?

Une chose est sûre, la série aurait gagné à suivre un rythme aussi haletant que ce dixième épisode, bien construit et efficace. La distribution solide a contribué à rendre cette série chorale intéressante et captivante… mais nous en aurions pris plus, et plus rapidement!

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