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L'«Éduc'alcool du porno» de Paul St-Pierre Plamondon ne plaît pas à Bianca Longpré

Paul St-Pierre Plamondon a répondu aux critiques de la «mère ordinaire» sur Twitter.

Le candidat à la direction du Parti québécois Paul St-Pierre Plamondon propose de taxer les géants de l’industrie du X établis à Montréal pour financer un organisme qui devrait éduquer le public sur le danger de certains messages véhiculés par la pornographie.

L’aspirant chef du PQ a affirmé mercredi que le gouvernement se devait «d’agir contre la porno qui dégrade les femmes et qui met dans la tête des hommes une conception dégradante des femmes!»

C’est le deuxième d’une série d’«engagements féministes» dévoilés en amont de la Journée internationale des femmes, ce dimanche 8 mars.

En entrevue avec La Presse, l’avocat a affirmé que la pornographie «crée une conception des relations hommes-femmes qui se transforme dans la vie de plusieurs femmes en harcèlement ou en situations dangereuses pour leur santé et leur sécurité».

M. St-Pierre Plamondon propose entre autres que son «Éduc’alcool du porno» ait la mission de favoriser la «bonne» pornographie et de sensibiliser les enfants aux risques de la pornographie malsaine.

Dans cet optique, l’article de La Presse évoque sa proposition de créer un comité d’experts pour interdire la production au Québec de films pornographiques montrant des violences.

C’est cette idée qui semble avoir fait réagir l’humoriste québécoise Bianca Longpré, alias Mère ordinaire, qui a a attaqué l’aspirant politicien sur Twitter.

L’intervention de Mme Longpré a donné lieu à un échange plutôt acrimonieux sur le réseau social. L’humoriste a accusé l’homme de vouloir faire la «police de la porn» plutôt que de miser sur l’éducation sexuelle, tandis que celui-ci lui a répondu qu’elle ne comprenait pas la nature de la politique publique proposée.

Plus tard, M. St-Pierre Plamondon a qualifié l’échange de «résumé de tout ce qui va pas avec la démocratie à l’ère des médias sociaux et du populisme».

Mardi, Paul St-Pierre Plamondon proposait de créer Relations Québec, «un OBNL en charge de la prévention de la violence conjugale, de l’éducation et du soutien en cas de ruptures».

Le candidat estime que le Québec doit «mettre toutes les ressources pour enrayer les féminicides et les familicides».

Quatre femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint dans la province depuis le début de l’année, une vague de féminicides qui a secoué la province.

La ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, planche sur le dernier volet du plan d’action 2018-2023 contre la violence conjugale élaboré par le gouvernement de Philippe Couillard.

À VOIR: L’étrange promo «coronavirus» de ce site porno

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