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Trump affirme que celle qui l'accuse de viol «n'est pas son genre»

Vendredi 21 juin, E. Jean Carroll a accusé le président américain de l'avoir violée dans les années 1990.
MANDEL NGAN via Getty Images

Il dit répondre “avec beaucoup de respect”. Lundi 24 juin, Donald Trump a été interrogé par le site américain The Hill sur les accusations de viol faites par l’éditorialiste E. Jean Carroll à son encontre.

Des accusations qu’il a niées de façon véhémente. “Je vais le dire avec beaucoup de respect. Premièrement, elle n’est mon genre. Deuxièmement, cela n’est jamais arrivé. Cela n’est jamais arrivé”, a déclaré le président américain, qui jure n’avoir jamais rencontré la célèbre auteure, malgré une photo prouvant le contraire.

“Elle ment totalement. Je ne sais rien d’elle. Je ne connais pas cette dame. Je ne sais rien d’elle”, a insisté le locataire de la Maison Blanche, qui trouve “terrible que quelqu’un puisse faire des déclarations comme ça”.

“Un combat”

Aujourd’hui âgée de 75 ans, E. Jean Carroll raconte avoir croisé par hasard l’ancien promoteur immobilier, qu’elle connaissait, à l’entrée de Bergdorf Goodman, situé dans le quartier huppé de l’Upper East Side, à Manhattan.

Donald Trump lui aurait d’abord demandé de l’aider à chercher un cadeau pour une femme, ce qu’elle aurait accepté, avant de lui révéler qu’il s’agissait d’elle. Le futur président des Etats-Unis lui aurait ensuite demandé d’essayer de la lingerie et se serait dirigé avec elle vers les cabines d’essayage, ce que l’éditorialiste aurait pris, selon elle, pour une blague.

Il se serait alors enfermé avec elle dans une cabine, avant de l’embrasser de force puis de la violer. Après s’être débattue, en vain, durant plusieurs secondes, E. Jean Carroll aurait fini par se défaire de son agresseur et s’enfuir.

Ce lundi sur CNN, l’auteure a décrit la scène comme “un combat”, dans la mesure où elle dit s’être défendue physiquement contre Donald Trump.

E. Jean Carroll est au moins la seizième femme l’accusant d’agression sexuelle avant son élection à la présidence. Des accusations qu’il a toujours niées.

À noter que ce n’est pas la première fois que le président américain se défend en attaquant le physique de son accusatrice. Comme le soulignent nos confrères du HuffPost américain, celui qui était candidat à l’élection présidentielle en 2016 avait dit à peu près la même chose sur Jessica Leeds. “Croyez-moi, elle ne serait pas mon premier choix”, avait-il déclaré en meeting en Caroline du Nord.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

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