Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Des États et... des voyous!

Sans ses milliards, un lugubre et sordide personnage comme Donald Trump, n'aurait pas eu la moindre chance de faire entendre sa voix et, encore moins, de briguer la présidence des États-Unis.
This post was published on the now-closed HuffPost Contributor platform. Contributors control their own work and posted freely to our site. If you need to flag this entry as abusive, send us an email.

«Je constate avec bonheur à quel point la propagande ne fait plus tant que ça recette au Québec et... je me prends à rêver que ce soit le cas ailleurs au Canada et dans tous les autres pays.»

Malheureusement chez les élus, la partie est loin d'être gagnée!

Mais pourquoi donc?

Dans nos démocraties, pour avoir la moindre chance d'être élu, on doit être riche à millions ou encore s'acoquiner avec les aristocrates de la finance, du pétrole, de l'armement, des banques... Bref, tout ce qui exploite jusqu'à l'esclavage les peuples laborieux et les pays de ce monde.

Sans ses milliards, un lugubre et sordide personnage comme Donald Trump, n'aurait pas eu la moindre chance de faire entendre sa voix et, encore moins, de briguer la présidence des États-Unis.

Mais il le fait, et cela semble passer chez beaucoup d'Américains! L'argent sale se blanchit

L'argent blanchit aussi, même les pires horreurs, les plus vils personnages, les pires voyous.

Bien sûr! Il peut y avoir des exceptions! Barack Obama et l'effet de la couleur ou devrais-je dire «de la noirceur» ? Cette noirceur que continue à subir la population de couleur noire aux États-Unis. Cela a certainement fait pencher la balance en sa faveur. Autrement, aurait-il réussi à se faire élire président lui qui ne fait pas partie du club ultra-sélect des milliardaires de ce monde? Permettez-moi d'en douter!

On est bien loin de la démocratie lorsque l'on doit dépenser des millions pour avoir la moindre chance d'accéder aux plus hautes fonctions de l'État. On est loin d'être en démocratie lorsqu'on vit entourés de lobbyistes assoiffés de pouvoir et d'argent et que cette pratique est devenue religion d'État.

Le pouvoir au peuple, par le peuple et pour le peuple? Vous y croyez-vous?

Peut-on dire, sans détour que le pouvoir est au capital? Aux capitalistes, si vous préférez!

Le pouvoir est aux riches et puissants. Ceux qui gouvernent de façon occulte; que l'on ne voit jamais; dont l'immense fortune (des centaines de milliards de dollars) n'est pas répertoriée chaque année dans les magazines. Je n'en citerai qu'un: la famille Rothschild (fortune connue d'environ 500 milliards de dollars). Je vous gage que cette estimation est en dessous de la vérité.

Un pays (les États-Unis) dans lequel un premier ministre d'un autre pays peut directement intervenir dans les institutions nationales (supposément sacrées et inviolables), en dépit de l'opposition du président Obama. Un tel pays, qu'il me soit permis de dire haut et fort que ce n'est pas un pays, mais «une multinationale» (au sens le plus capitaliste du terme).

Un pays où tout sens de la souveraineté, de la dignité, du respect de la plus haute autorité est réduit à néant! Un pays asservi aux intérêts de ceux qui le tiennent prisonnier de leurs coffres et de leurs idéaux.

Un pays où lorsque le président propose un minimum de protection médicale pour chaque citoyen, les lobbyistes peuvent mobiliser une majorité de la population contre ce qui sera, sans nul doute pourtant, un bienfait pour des millions d'individus et de familles dénuées des moyens de protection les plus élémentaires.

Parlez-moi d'Union européenne! Parlez-moi des États-Unis! Parlez-moi d'Arabie-Saoudite, du Qatar, de la Turquie! Parlez-moi d'Israël! Pas de problème, je vous écouterais!

Mais de grâce!!! Ne me parlez plus jamais de justice, de démocratie, de liberté et d'humanisme lorsqu'il s'agit de semeurs de chaos et de malheurs au sein de l'humanité tout entière.

G. W. Bush, au lendemain du drame du 11 septembre, a produit une liste d'États voyous!

Étonnamment, Cuba (ce diable communiste) en a été retiré sans aucun changement majeur à ce que le pays est fondamentalement devenu. Pourquoi brusquement l'ennemi d'hier est devenu fréquentable?! Il y a certainement une raison, non?

Une liste d'États voyous! Ces états dont, pour la majorité, les populations vivent désormais le chaos et l'horreur au quotidien.

Dites-moi? Si l'on demandait à un Irakien, un Syrien, un Libyen, un Yéménite, un Afghan, s'ils préféreraient revenir à l'époque où les Américains n'avaient pas encore mis le nez chez eux - avec leurs gros sabots démocratiques et leur vision capitaliste, matérialiste et mondialiste - que pensez-vous qu'ils répondraient?

Voyez-vous? Dans cette liste de voyous, cette liste des pays du bien et du mal, il y a eu certainement des oublis majeurs... Devinez qui!

En réalité les États ne sont pas à condamner, car si on le faisait, ce sont les populations que l'on condamnerait. Je ne crois pas que dans une population de quelques millions d'âmes, tout le monde soit sur la même longueur d'onde, et ce, quelles que soient les orientations idéologiques, politiques, religieuses ou culturelles que le gouvernement a adoptées pour cette population.

Lorsque l'on pointe du doigt comme «voyou» un Sadam Hussein, un Muammar Gaddafi, un Bachar El-Assad, pourquoi détruire leurs pays respectifs sous prétexte que l'on veut chasser ses personnages du pouvoir?

Il me semble que les services secrets dont disposent des pays puissants comme les États-Unis, l'Allemagne, la France, Israël - avec les moyens militaires et technologiques dont ils sont équipés et dont on ne connait certainement que peu de choses au regard de ce qu'ils possèdent réellement - devraient être en mesure d'éliminer n'importe quel quidam sur la planète au moment où ils le décident.

Je ne dis pas que c'est légal de le faire! Je dis qu'ils font déjà bien pire que ça, sans le crier sur les toits toutefois, en totale violation du droit et des conventions internationales ainsi que de la souveraineté des pays et des peuples concernés. La loi du plus fort quoi!

Il y a des États et il y a... des voyous!

Éliminons les voyous, pas les États! Cela pourrait nous éviter les crises humanitaires et d'austérité que nous font subir ces gens-là! Car, vous l'avez certainement compris, l'un est intimement lié à l'autre!

Les voyous ne sont pas forcément ceux que l'on pense et encore moins ceux que l'on voit!

Ils ne sont pas non plus là où on le croit!

Avec mes salutations et mon inaltérable espoir en un éveil majeur et rapide de l'humanité, à l'humanisme, à la fraternité.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.