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Malgré les délais d'approvisionnement, Trudeau cherche à rassurer la population

«Je veux être très clair, cette nouvelle n’a pas d’impact sur notre but de vacciner tous les Canadiens qui le désirent d’ici septembre prochain.»
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau. (photo d'archives)
La Presse Canadienne/Sean Kilpatrick
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau. (photo d'archives)

Alors qu’on apprenait vendredi matin qu’il y aura des délais temporaires dans l’approvisionnement des vaccins de l’entreprise Pfizer, le premier ministre Justin Trudeau a tenu à rassurer les Canadiens lors d’une conférence de presse.

«C’est normal qu’il y ait des imprévus», a-t-il dit, précisant que ce n’est pas que le Canada qui subira des délais de livraison de cette compagnie pharmaceutique, mais bien tous les pays qui reçoivent des doses provenant de l’usine européenne de Pfizer. «C’est pour ça qu’on s’est assuré de signer des ententes avec beaucoup de compagnies et qu’on a sécurisé un accès.»

«Je veux être très clair, cette nouvelle n’a pas d’impact sur notre but de vacciner tous les Canadiens qui le désirent d’ici septembre prochain», a renchéri le premier ministre.

Justin Trudeau a indiqué que le Canada est le pays au monde où il y a le plus de doses réservées par personne, de sorte que les ententes permettent d’avoir une marge de manoeuvre.

Le dépistage dans les lieux à haut risque à l’aide de tests rapides, comme dans les CHSLD, les écoles et les milieux de travail, demeure la priorité, a affirmé Trudeau.

«Pendant que l’on continue de vacciner les gens vulnérables, il faut absolument casser cette deuxième vague», a-t-il insisté. Le fédéral espère déployer les tests rapides de dépistage le plus efficacement possible, particulièrement dans les lieux à haut risque.»

Pas de plan clair pour les voyages

Concernant les voyages, Justin Trudeau a laissé savoir que si nécessaire, certains vols pourraient être bannis.

En réponse à une question d’un journaliste, il n’a pas voulu s’avancer sur la possibilité d’imposer aux voyageurs de retour au pays des quarantaines obligatoires dans des lieux précis, surveillées par les autorités, comme cela se fait à certains endroits.

Pour visionner la conférence de presse:


Questionné à savoir pourquoi il était possible de recevoir une contravention à la patinoire et interdit de traverser la frontière en voiture, alors qu’on peut toujours voyager par avion, Trudeau est demeuré vague, martelant le message que les mesures du Canada sont «extrêmement fortes et efficaces», faisant notamment référence au test de dépistage négatif obligatoire avant un retour au pays.

«On continue de regarder ce qu’on peut faire pour décourager le voyagement et adapter nos mesures», a-t-il mentionné, sans donner plus de détails.

Le premier ministre a également été invité à se prononcer sur les différents choix des provinces dans la manière de lutter contre la COVID-19, notamment au Québec et en Ontario, où les hôpitaux continuent d’approcher du point de rupture. Il a évoqué que les provinces sont les mieux placées pour prendre les bonnes décisions à l’intérieur de leur juridiction.

Trudeau n’a donc pas voulu dire s’il privilégiait l’approche du couvre-feu du Québec ou celle de l’Ontario, où les citoyens sont invités à rester à la maison, sauf pour aller acheter des biens essentiels. Il s’est contenté de dire que ce sont toutes des stratégies qui permettent la diminution des contacts.

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