Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Pour le confinement, ce mineur chilien a quelques conseils à donner

En 2010, Mario Sepulveda était resté coincé sous terre avec une trentaine de collègues pendant pas moins de 69 jours.

«Mettez en place des routines» et «obéissez à ceux qui savent», conseille aux confinés de l’épidémie de coronavirus ce mineur chilien, resté 69 jours sous terre en 2010.

«Ne baissez pas les bras; le sens de l’humour est très important. Mettez de l’ordre chez vous. Mettez en place une routine pour ne pas vous ennuyer. Il y a beaucoup de choses à faire!», recommande dans un entretien à l’AFP Mario Sepulveda, un des 33 mineurs, célèbres pour leur sauvetage épique à 600 mètres sous terre, dans une vieille mine de cuivre du désert d’Atacama, le plus aride de la planète, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

Le plus charismatique des mineurs, incarné à l’écran par Antonio Banderas dans le film The 33 (Les 33), appelle les personnes confinées chez elles à profiter de cette période pour «faire des choses».

Obéissance et solidarité

«Soyons obéissants, c’est super important. Il ne s’agit pas d’un problème politique, mais d’un problème de santé», ajoute cet homme dont le sauvetage avait été suivi en direct par les télévisions du monde entier.

«Nous étions dans une situation assez critique et grave. Nous n’avions aucune issue; il n’y avait pas de manière de nous sortir de là», se souvient un de ses camarades, Luis Urzua. C’était le chef d’équipe ce 5 août 2010, lorsqu’un éboulement les a bloqués, lui et les autres travailleurs, au fond de la mine.
Il fut le dernier à être sauvé, le 13 octobre 2010.

«Nous avons fait preuve de beaucoup de camaraderie, nous avons beaucoup discuté. Nous avons découvert le travail et les tâches des autres camarades. Prier est une autre chose qui nous a beaucoup aidés», poursuit-il.
«Demander à Dieu non pas qu’il nous vienne en aide, mais qu’il aide les gens (à l’extérieur) pour qu’ils trouvent la force et la volonté d’essayer de nous trouver», raconte Luis Urzua.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

À VOIR AUSSI: Le Cirque Éloize met à pied la majeure partie du personnel permanent du siège social à Montréal

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.