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La vérité étayée sur la situation économique du Plateau-Mont-Royal

L'innovation en politique passe par des gens comme Ferrandez, qui nous proposent des modèles alternatifs de fonctionner, de percevoir. Sonpasse pour de l'illumination, parce que le gars est simplement brillant, il sait où il va.
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L'idée de ce texte m'est venue en lisant à nouveau l'article de La Presse, publié en juillet 2009, qui disait qu'Helen Fotopulos, précédente mairesse d'arrondissement avait mis le Plateau-Mont-Royal en faillite technique. Elle fera maintenant campagne pour l'équipe Coderre (ex-Union).

Après la lecture du texte, je me suis dit qu'il est bien incohérent que les plus fervents opposants à l'administration Ferrandez soient ceux qui supportent celle qui a dangereusement approché le Plateau d'un gouffre dont il n'aurait pu se sortir. Il faut dire que l'adage selon lequel charité bien ordonnée commence par soi-même, n'est pas l'apanage des partisans d'Union Montréal.

Le Steve Jobs de la politique municipale

On a souvent reproché à Luc Ferrandez ce que nous appellerions en temps normal du leadership. Appliquer 85% de son programme électoral, c'est quand la dernière fois qu'on a vu ça?

Même avec ce bilan exceptionnel, les autres partis se plaisent à lui reprocher tout et rien, plus particulièrement au niveau économique, alors que leur spéculation ne se base sur aucun fait empirique ou vérifiable. Contrairement à ce que ses opposants avancent, en un court laps de temps, M. Ferrandez a réussi à rembourser la dette du Plateau et accumuler des réserves financières substantielles. Il sait gérer.

Les faits

J'ai observé par curiosité les données de performance économique du Plateau. Il m'a été facile de constater que ces attaques gratuites n'étaient que de la fumisterie, du charlatanisme. Non seulement l'arrondissement conserve ses établissements stables mieux que la moyenne montréalaise, mais il jouit d'un des meilleurs bilans en termes de création d'emploi (voir le graphique).

Statistiquement, une entreprise sur cinq passe le cap des cinq ans de vie au Canada, alors si elle ferme ses portes dans le Plateau, c'est statistiquement cohérent, ce n'est pas différent d'une entreprise qui fermerait ses portes ailleurs.

Il n'y a pas que le Plateau qui perd des établissements stables. L'ensemble montréalais en perd, et si on en croit les statistiques, les arrondissements qui sont sous la tutelle d'Union (maintenant les équipes Coderre et Côté) ont les pires bilans de performance économique de l'île. Où sont les organisations de commerçants ou de citoyens qui dénoncent cet échec catastrophique dans les arrondissements de feu Union et de feu Vision Montréal? Villeray, Saint-Léonard, Anjou?

N'essayez pas de me faire avaler une couleuvre en me disant qu'exclusivement et exceptionnellement, dans le Plateau, le maire sabote toute forme de commerce. Des entreprises ouvrent et ferment à grand coup d'offre et de demande. Le Plateau n'échappe pas aux règles de base du marché, et Ferrandez n'est pas omniscient et omnipotent, ne contrôle pas les ressacs du marché et n'est pas responsable de la disparition du secteur manufacturier au Canada.

De quoi doit se préoccuper un élu?

Évidemment, il doit s'assurer que les établissements ne sont pas laissés vacants longtemps, sinon il devient impossible d'équilibrer le budget de l'arrondissement. Pour aider les commerçants et entrepreneurs, il y a les chambres de commerce, le centre local de développement et autres organes. D'ailleurs, M. Ferrandez a offert près d'un million aux sociétés de développement commercial du Plateau-Mont-Royal. Alors qui sont ces gens qui critiquent un maire d'arrondissement qui investit autant dans le développement commercial?

Qui sont ces gens?

La semaine passée, des commerçants sont sortis pour dénoncer la démagogie crasseuse employée par une poignée de commerçants qui ont décidé qu'ils n'aiment pas le leadership de Luc Ferrandez. Après observation, il s'avère que la plupart des gens sont soit de la Rive-Nord, de la Rive-Sud de Montréal ou n'habitent simplement pas dans le Plateau. Ce qui ne les empêche pas de nuire à tous les commerçants du quartier en disant que le Plateau est invivable. À n'en pas douter, ce genre d'attitude peut mener à une diminution de la fréquentation de la clientèle au sein des établissements à l'intérieur du Plateau. C'est inacceptable et irrespectueux pour l'ensemble de la communauté d'affaire du Plateau. Les gens ne sont pas d'accord avec M. Ferrandez, soit, votez et arrêtez de prétendre que vous êtes l'ensemble des commerçants de l'arrondissement, ou encore mieux, la majorité silencieuse.

Et maintenant?

Luc Ferrandez a fait des choix responsables pour arrêter l'hémorragie provoquée par feu Union Montréal. Même si ce sont des choix audacieux, on ne pourra jamais dire qu'il a manqué de leadership ou de volonté d'innover. On se plaint souvent de l'immobilisme des élus, il est grand temps que l'on se branche sur ce que l'on désire. De l'inertie ou de l'action?

L'innovation en politique passe par des gens comme Ferrandez, qui nous proposent des modèles alternatifs de fonctionner, de percevoir. Son leadership passe pour de l'illumination, parce que le gars est simplement brillant, il sait où il va. Nous avons une tendance innée à résister au changement, mais comment pouvons-nous progresser sans l'innovation, surtout en milieu urbain?

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