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Collecte des matières organiques: on a percé les mystères du bac brun

On va se le dire une fois pour toutes: les sacs en plastique - même biodégradables - c'est pas gagnant.

Il a beau faire partie du paysage de certains Montréalais depuis 2008, le bac brun est encore le grand mal-aimé en bordure de rue. Si on sait à peu près quoi mettre dedans, force est d’admettre qu’on est loin de l’utiliser à son plein potentiel. Et encore faut-il ne pas gâcher tous nos efforts en emballant le tout dans le mauvais type de sac!

Le HuffPost Québec a suivi une collecte des matières organiques avec Philippe Sabourin, porte-parole de la Ville de Montréal, pour comprendre où se retrouvent nos restes de table.

Et si on a une seule chose à retenir de notre avant-midi passé les deux pieds dans le compost, c’est qu’il est grand temps de bannir les sacs plastiques de notre bac brun. Oui, oui, même ceux qui sont biodégradables-compostables-certifiés-full-écologiques que la Ville vous a distribués elle-même.

Le problème est que même s’ils sont biodégradables, les sacs ne se dégradent pas au même rythme que la matière organique. Les sacs doivent donc être éventrés et extraits pour être envoyés à l’enfouissement. Mais le processus n’est pas parfait, puisque des résidus demeurent et contaminent le compost.

Si vous souhaitez emballer vos restes de table, vaut mieux donc privilégier le papier ou le carton.

Voyez donc le parcours du bac brun dans la vidéo en tête d’article!

PRÉCISION: Contrairement à ce qui était avancé par le porte-parole de la Ville en entrevue, le contenu des sacs de plastique n’est pas envoyé à l’enfouissement. Ce sont plutôt les sacs comme tel qui le sont.

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