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Cinémania 2013: Le passé et autres critiques

C'était hier soir que s'ouvrait la 19e édition du festival Cinémania au cinéma Impérial. Voici mes impressions sur le film d'ouverture -d'Asghar Farhadi - ainsi que sur deux autres films présentés au cours des prochains jours.
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C'était hier soir que s'ouvrait la 19e édition du festival Cinémania avec la présentation du film Le passé d'Asghar Farhadi au cinéma Impérial. Voici mes impressions sur le film d'ouverture ainsi que sur deux autres films qui seront présentés au cours des prochains jours au festival.

- Le passé (Asghar Farhadi)

Ce drame solide est le premier film hors de son pays par le réalisateur Iranien Asghar Farhadi. Acclamé et fort de son succès d'Une séparation - tourné à peine deux ans auparavant - le cinéaste revisite ses thèmes de prédilections qui sont la rupture, le divorce, les conflits familiaux de même que la confrontation et la violence entre les hommes. Sans atteindre la force dramatique de son précédent film, Le passé présente à nouveau des personnages riches et torturés, mais empreints d'une grande humanité. Ce suspense sentimental à la mise en scène implacable et elliptique est rehaussé par une éblouissante direction d'acteurs. Cote : ***1/2 sur 5

- Mariage à Mendoza(Édouard Deluc)

Ce premier film d'un jeune réalisateur est une sorte de road-movie chancelant se déroulant en Argentine. Avec son ambiance décontractée et son amoncellement de situations tantôt légères tantôt grave, ce film à l'intrigue décousue manque de cohésion et de ligne directrice. Au moins, les comédiens ont l'air de s'amuser. Cote : ** sur 5

- Mauvaise fille (Patrick Mille)

Pour son premier film à titre de réalisateur, le comédien Patrick Mille adapte à l'écran le roman éponyme de sa compagne Justine Levy. Mettant en vedette la chanteuse Izia Higelin (qui s'en tire très bien malgré un personnage mal défini), ce film sur la relation houleuse entre une mère et une fille ne manque pas d'ambition même s'il n'emporte guère l'adhésion. Le recours sans cesse au retour en arrière empêche le récit de respirer et les personnages qui se dévoilent sont peu sympathiques. Il en résulte un drame sibyllin mi-figue mi-raisin. Cote : ** sur 5

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