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Caroline Néron revient sur la vague d’insultes ayant suivi ses débuts dans «District 31»

«J’étais capable de m’imaginer toute la merde qui s’était dite sur moi...»
Radio-Canada

Caroline Néron était de passage à l’émission La tour, ce mercredi 3 février, et la comédienne et femme d’affaires a eu l’occasion de faire le point sur les commentaires désobligeants dont elle a été la cible à la suite de ses débuts dans District 31.

Le 8 décembre dernier, les gestionnaires de la page Facebook de la quotidienne avaient dû rappeler le public à l’ordre après que des internautes eurent partagé des commentaires disgracieux sur l’apparence physique et la vie personnelle de l’interprète de Pascale Lanier.

Habituée à la polémique, la principale intéressée a confié qu’elle avait préféré ne pas lire ce qui avait été écrit à son sujet, si ce n’est que de quelques captures d’écran qu’une fan avait partagées par l’entremise de son compte Instagram.

«J’ai l’air forte, et je pense que je le suis aussi parce que je suis assez intelligente pour ne pas venir me creuser là-dedans», a-t-elle expliqué à Patrick Huard.

«Il y avait un gars qui disait : ″Je l’ai baisée, et elle jouissait″. Je ne sais même pas c’est qui, ce gars-là. C’est comme du viol. Non seulement je ne te connais même pas et tu t’en viens dire ça… Donc j’étais capable de m’imaginer toute la merde qui s’était dite sur moi.»

Vague d’amour

Caroline Néron s’est toutefois réjouie du soutien auquel elle a eu droit par la suite.

«J’ai eu une vague d’amour extraordinaire, parce que j’imagine que c’était tellement lourd ce que tout le monde lisait que j’avais des messages de gens du secondaire qui m’écrivaient : ″Tu es belle, tu es vraiment forte″», a-t-elle confié.

«Quand tu reçois une dose d’amour extraordinaire, tu fais, comme : ″Je vais prendre ça, merci″. J’ai quand même choisi un métier où je savais que j’allais m’exposer. Et c’est ça que j’essaie d’apprendre à ma fille.»

Ayant lui-même été une figure polarisante du showbiz québécois à une certaine époque, Patrick Hard a souligné pour sa part que ce genre d’attaques gratuites ne devraient jamais constituer une rançon de la gloire.

«Ce n’est pas obligé de venir avec. Comme société, il va falloir, un jour, qu’on se rende à de véritables choix par rapport à ça, qu’on mette de la pression sur les élus, sur ceux qui font les lois, pour que l’intimidation là-dessus arrête», a-t-il conclu.

La tour est diffusée du lundi au jeudi à 19h30, sur les ondes de TVA.

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