Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le bal des couilles, on fête en gland les années 90!

Un slogan choc pour nous sensibiliser au cancer testiculaire.
Courtoisie

Ce vendredi 7 juin sera synonyme de bal des couilles, la 7e édition de cet événement-bénéfice sur le thème des années 90, afin de soutenir Cancer Testiculaire Canada.

«Le cancer testiculaire est une maladie effrayante pour les hommes concernés et leurs proches. Le plus souvent, il est diagnostiqué chez des jeunes hommes qui n’avaient aucunement anticipé le diagnostic. En réalité, c’est le cancer le plus répandu chez les jeunes hommes au Canada. C’est aussi un des cancers que l’on guérit le mieux», explique Alexandre Désy.

C’est en 2012 qu’Alexandre Désy, survivant du cancer testiculaire, fonde Cancer Testiculaire Canada avec le soutien de deux autres survivants (Charles Méthot et Guillaume Rabette) ainsi que des membres de leurs familles. Tous trois ont souffert du manque d’informations, ainsi que du manque de sensibilisation et de soutien. Tous les trois ont pu s’épauler: Guillaume a pu aider Alex, et Alex aider Charles.

«Un samedi, sous la douche, j’ai senti une bosse. J’avais alors 31 ans. En googlant, il m’est apparu évident qu’il n’y avait pas 45 000 possibilités malgré le manque cruel d’informations. Après avoir passé les tests de circonstance, le verdict est tombé: j’avais un cancer testiculaire. Deux semaines plus tard, on me retirait une testicule», explique Alexandre Désy.

Allez-y, touchez-vous!

Les trois survivants souhaitent offrir aux autres l’information qu’ils se sont partagée lors de leur combat. Parce que si le cancer testiculaire est la forme de cancer la plus courante chez les hommes âgés de 15 à 29 ans, c’est aussi un cancer parmi les plus faciles à traiter lorsqu’il est détecté tôt.

«Il n’y a pas de mal à se toucher, tant que vous le faites en privé… Cela pourrait même vous sauver la vie !» - nous explique le site Cancer Testiculaire Canada.

Alors apprenez à vous examiner au moins une fois par mois. Plus vous êtes familier avec la forme et la taille normale de vos testicules, plus tôt vous pourrez détecter un signe anormal. Voici la meilleure marche à suivre.

«C’est le tabou et la gêne qui tuent»

«On est là pour dédramatiser et affronter le cancer la tête haute», mentionne Alexandre Désy. «C’est vraiment dommage qu’il y ait des jeunes qui meurent de ça. Si tu vas rapidement à l’hôpital, tu t’en sors, habituellement. La gêne tue et il faut la combattre.»

Pour dédramatiser et casser le tabou, les trois survivants ont choisi l’humour et le franc-parler. Des messages directs et sans détours pour informer la gent masculine: c’est le modus operandi de l’association de bénévoles.

Le mot clé #JasonsCouilles ou encore le slogan de cette 7e édition «Le bal des couilles, on fête en gland les années 90!» en sont de parfaites illustrations.

En voici un autre exemple, ci-dessous: une vidéo qui met en scène deux testicules qui se parlent.

«Il n’y a pas de mal à se toucher tant que vous le faites en privé… Cela pourrait même vous sauver la vie !», un slogan fort à mettre en pratique afin de détecter toute anomalie le plus tôt possible.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.