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La seule solution, c'est le Bloc québécois

M. Amir Khadir, pour faire barrage aux projets de transport de pétrole bitumineux sur notre territoire et avancer vers l'indépendance politique comme énergétique, la seule solution, c'est le Bloc québécois.
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Réponse à la lettre ouverte d'Amir Khadir, député de Québec solidaire

Dans une lettre publiée dans Le Devoir - Les chefs fédéraux doivent proposer une solution de remplacement -, le député de Mercier, Amir Khadir, résume bien un des enjeux centraux des présentes élections fédérales : « (...) l'exploitation des sables bitumineux et les multiples projets d'oléoducs pour exporter le pétrole le plus polluant au monde. »

Il demande aussi à chacun des chefs de préciser sa position sur Old Harry, Anticosti ou les gaz de schiste. Celle du Bloc québécois est bien connue et constante. Pour chacun des projets, il y a trois conditions à respecter :

  1. Le feu vert environnemental ;
  2. L'acceptabilité sociale, y compris auprès des Premières Nations lorsqu'elles sont concernées ;
  3. La rentabilité économique.

Dans sa lettre, M. Khadir exhorte les chefs des partis fédéraux canadiens à présenter « une vision globale, une solution de remplacement désirable, viable et réalisable à l'exploitation sans frein des hydrocarbures. » Comme M. Duceppe, qui proposait dès 2005 un plan pour sortir le Québec du pétrole, je partage cette aspiration du député, mais c'est loin d'être le cas des chefs des partis canadiens.

Comme le souligne M. Khadir, même Thomas Mulcair, pourtant chef d'un parti qui se présente comme « vert », s'est précipité pour défendre l'essor de la production de pétrole issu des sables bitumineux. Les chefs des trois partis qui « souhaitent gouverner à Ottawa », pour reprendre ses mots, sont tous solidement alignés derrière le projet d'oléoduc Énergie Est, qui doit traverser le Québec de part en part pour acheminer 1,2 million de barils de pétrole par jour. Les trois chefs - Trudeau, Harper et Mulcair - de ces partis appuient également le projet de Belledune, qui doit transporter par train plus de 170 000 barils par jour.

Ces deux projets, s'ils devaient se réaliser, ouvriront la porte à encore plus de pétrole bitumineux et donc à une hausse considérable des émissions de gaz à effet de serre. Plutôt que de prendre la direction d'une sortie de l'économie pétrolière, le trio canadien nous promet de nous y enfoncer davantage.

Les Québécois ont tout à perdre avec le trio des chefs canadiens

Pour le Québec, dont l'avenir économique et environnemental se conjugue aux énergies vertes, ces deux projets sont également synonymes de risques majeurs pour notre eau, notre économie et la sécurité des Québécois, sans aucun bénéfice correspondant. Nous avons donc tout à perdre à laisser passer ces projets sur notre territoire. M. Khadir sera d'accord avec nous pour affirmer que ce qui passe par le territoire québécois doit être décidé par les Québécois. Ce n'est pas à Ottawa ou à Calgary de décider, c'est à Québec.

Si nous voulons éviter ce scénario perdant, il n'y a qu'une seule solution et c'est de rassembler toutes les bonnes volontés québécoises et faire barrage à ces projets. Dans le contexte des présentes élections fédérales, il n'y a qu'un parti capable de nous rassembler et c'est le Bloc québécois, qui a fait de cette question un enjeu central de sa campagne.

Sur cette question comme sur bien d'autres, on voit bien que les Québécois ont beaucoup à perdre à perpétuer notre statut actuel de province du Canada. L'avenir nous pousse plutôt à devenir un pays indépendant dans le monde. Un pays qui aura la capacité de tracer un chemin qui nous mènera vers une économie verte à l'horizon 2050. Là encore, la seule formation politique qui nous permet d'avancer vers l'indépendance dans ces élections, c'est le Bloc québécois.

Pour faire barrage aux projets de transport de pétrole bitumineux sur notre territoire et avancer vers l'indépendance politique comme énergétique, la seule solution, c'est le Bloc québécois.

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