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Ceux et celles qui encouragent l'islamisation des sociétés occidentales ne pourront pas éternellement se désolidariser de ces actes de violence. Un jour, il sera question de «collaboration». Il en va de même pour nos gouvernements.
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Les derniers attentats de Paris ont envoyé un message fort à l'ensemble des pays occidentaux: ils sont désormais en guerre. Pour reprendre les mots d'une chanson célèbre de Serge Reggiani, les loups sont entrés dans Paris et ils ne se sont pas contentés de parader en bons occupants.

Ils ont fusillé la France et violé ses valeurs. Ils ont noyé la liberté dans le sang de leurs victimes et affiché plus que clairement leur volonté de lapider tous les représentants de Babylone.

Dire que nous devons les combattre jusqu'au dernier relève de l'euphémisme.

Une grave responsabilité

Mais sans aucune surprise, plusieurs de nos intellectuels ont rapidement trouvé le moyen d'atténuer la portée de ces attentats, voire même d'en nier les conséquences. Sur les réseaux sociaux, certains dénonçaient déjà bêtement «l'occidentalo-centrisme» des grands médias, qui n'auraient pas suffisamment parlé des attentats de Beyrouth comparativement à ceux de Paris.

Comme si le fait de se préoccuper davantage sort de la Ville Lumière témoignait d'un racisme latent pour un Québécois moyen...

Quelques jours seulement après le drame, d'autres relativisaient le danger de l'islamisme en évoquant la perspective d'un terrorisme chrétien.

Pire encore, des adeptes du politiquement correct voyaient dans le massacre de ce vendredi 13 le strict aboutissement causal des mauvais choix stratégiques de l'OTAN au Moyen-Orient. C'est dire le degré d'aveuglement auquel s'adonnent fièrement certains de nos penseurs.

Ceux et celles qui prennent plaisir à minimiser le conflit actuel au nom d'une pseudo-sagesse qu'ils sont allés chercher à Walt Disney World ne sont pas totalement innocents. Ceux et celles qui contribuent au maintien d'un dangereux statu quo devront un jour rendre des comptes devant le tribunal de l'Histoire.

En effet, si ce n'est pas déjà fait, l'avenir nous révélera bien vite que la bien-pensance multiculturaliste a du sang sur les mains.

Ceux et celles qui encouragent le morcellement puis l'islamisation des sociétés occidentales ne pourront pas éternellement se désolidariser de ces actes de violence. Un jour, il sera question de «collaboration». Il en va de même pour nos gouvernements.

Une guerre asymétrique

Le fait que la guerre actuelle ne mette pas en scène deux puissances traditionnelles ne devrait pourtant pas occulter ce qui relève de l'évidence. Incapables de concevoir l'histoire autrement qu'à travers le filtre des événements passés, plusieurs restent passifs et incrédules devant cet ensauvagement inédit au XXIe siècle. On préfère à la dure réalité une léthargie confortable qui nous enferme dans une schizophrénie perpétuelle.

Il s'agit donc bien d'une guerre asymétrique, c'est-à-dire une guerre bien réelle où l'ennemi dispose de la capacité de rester dans l'ombre et de se fondre parmi la population civile, qui lui sert à la fois d'otage et de couverture.

Les islamistes sont passés maîtres dans cette sanglante guérilla urbaine à laquelle nous devons riposter sans attendre. Sur ce point, la fermeture des mosquées radicales préconisée récemment par François Legault serait un premier pas dans la bonne direction.

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Attentats de Paris du 13 novembre 2015

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