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68 personnes interpellées au premier jour du G7 de Biarritz

Une manifestation non autorisée a eu lieu à Bayonne samedi soir, marquée par des heurts entre manifestants et forces de l'ordre.

Soixante-huit personnes ont été interpellées ce samedi 24 août dans le cadre du dispositif de sécurité du G7 de Biarritz, et 38 d’entre elles ont été placées en garde à vue, a indiqué la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, sans préciser le lieu ou le contexte des interpellations.

Les gardes à vue sont intervenues “notamment pour participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations, possession d’objets susceptibles d’être utilisés comme arme par destination, dissimulation de visage et jet de projectile”, a précisé la préfecture.

Jointe par l’AFP, la préfecture n’a pas souhaité préciser si ces interpellations avaient eu lieu au fil de la journée, en amont ou autour des manifestations, ou en un endroit précis de l’agglomération Biarritz-Anglet-Bayonne.

Canons à eau et gaz lacrymogènes à Bayonne

Elle n’a, par contre, fait état d’aucun blessé au terme d’une manifestation non autorisée samedi soir à Bayonne, qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes. Elle a donné lieu à de brefs heurts entre forces de l’ordre et manifestants, avec usage de canons à eau, de gaz lacrymogènes, et d’au moins une grenade de désencerclement, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Après avoir reçu des jets de projectiles, et “après sommations, policiers et gendarmes ont brièvement fait usage des moyens collectifs de défense pour contenir les débordements. Pas de blessés, ni de commerces dégradés”, a pour sa part indiqué la préfecture dans un tweet.

Quelque 13 200 policiers et gendarmes ont été déployés dans la région de Biarritz dans le cadre du dispositif de sécurité du sommet du G7, par crainte de manifestations pouvant donner lieu à des violences.

Le préfet des Pyrénées-Atlantiques avait même renforcé vendredi soir le périmètre de protection, par rapport à ce qui avait été envisagé mi-août, l’étendant à une grande partie du centre de Bayonne (50.000 habitants), avec pouvoir accru de contrôle et fouilles de la police dans cette zone.

Samedi toutefois, la principale manifestation anti-G7, autorisée par les autorités celle-là, s’est déroulée sans aucun incident, depuis Hendaye jusqu’à la ville frontalière espagnole d’Irun, à 4 km, rassemblant 15 000 personnes selon les organisateurs, 9000 selon les autorités.

Plusieurs actions prévues dimanche

Pour dimanche, plusieurs organisations altermondialistes et anti-G7 ont organisé une nouvelle manifestation qui se doit se tenir dans la matinée à Bayonne, “une marche des portraits” où devraient être rassemblés plus d’une centaine de portraits officiels du président Emmanuel Macron qui ont été décrochés dans diverses mairies de France depuis plusieurs mois.

Un autre “action” a été annoncée samedi soir pour dimanche, sans plus de précision, après que les co-organisateurs du contre-sommet, les groupes Alternatives-G7 et “G7 Ez” (Non au G7, en basque), ont décidé d’annuler des “rassemblements pacifiques” prévus dimanche en sept points distincts de la région de Biarritz pour “encercler” symboliquement le G-7.

Les organisateurs ont dénoncé dans un communiqué samedi soir le “dispositif policier surdimensionné” et le “climat sécuritaire qui règne au Pays basque”, et considéré que “les conditions ne sont pas réunies pour assurer la sécurité et l’intégrité physique” des participants sur les actions initialement prévues dimanche.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

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