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L’ADISQ prend parole contre le harcèlement et l’intimidation

«Il faut dénoncer et dire haut et fort que nous ne tolérons pas le harcèlement ni l'intimidation sous aucune de ses formes.»
Facebook/Adisq

Au tour de l'ADISQ (Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo) de se prononcer contre le harcèlement et l'intimidation.

Au cœur de sa journée annuelle des Rencontres de l'ADISQ et à quelques jours des trois galas qui célèbrent ses membres – le Gala de l'Industrie, le Premier Gala et le Gala de l'ADISQ -, l'organisation a émis un communiqué, mardi, pour prendre position face à toutes les secousses sismiques qui ébranlent présentement la colonie artistique.

Le regroupement qui assure le rayonnement de la chanson et de la scène de chez nous dit condamner tout geste relevant de l'inconduite sexuelle et de l'abus de pouvoir, qu'il qualifie de «grave problème de société».

Pour l'instant, le milieu de la musique d'ici n'a pas encore été touché par les allégations qui font trembler les artisans de la télévision et de l'humour, mais des rumeurs continuent de gronder et d'autres dénonciations pourraient avoir bientôt lieu.

«L'Association s'engage à faire tout ce qui est en son pouvoir pour contribuer à un environnement de travail sain et exempt de toute forme de harcèlement. Elle s'est notamment déjà engagée à prendre part à un comité formé de plusieurs associations syndicales et patronales du milieu culturel, qui se penchera sur cette question», peut-on lire dans l'envoi.

Dans son discours d'ouverture des Rencontres de l'ADISQ, Solange Drouin, vice-présidente aux affaires publiques et directrice générale de l'ADISQ, a affirmé haut et fort son soutien aux victimes et exprimé sa volonté de ne tolérer aucun comportement répréhensible au sein de l'ADISQ. Elle a enfin martelé l'urgence d'agir, et assuré que les fautes étalées dans les médias dans la dernière semaine ne reflètent pas l'atmosphère générale qui prévaut dans les coulisses du monde culturel.

Voici les propos de Solange Drouin :

«La semaine dernière a été mouvementée pour l'ensemble du milieu culturel. Devant les dénonciations massives d'inconduite ou encore d'agression sexuelle, personne ne peut rester indifférent.

D'abord, il faut saluer le courage des personnes qui ont fait le choix de parler et leur offrir toute notre compassion et notre appui. Et de démontrer aussi une grande sensibilité pour les autres victimes collatérales de ces situations.

Ensuite, il faut dénoncer et dire haut et fort que nous ne tolérons pas le harcèlement ni l'intimidation sous aucune de ses formes, ce que l'ADISQ fait aujourd'hui.

Il faut finalement agir, ce que nous avons déjà initié en acceptant de faire partie d'un regroupement d'organismes qui réfléchira aux moyens les plus efficaces à mettre en place pour faire cesser ces atteintes graves à la dignité de la personne qui surviennent dans tous les milieux de la société québécoise.

En terminant, je tiens à dire que les comportements honteux largement rapportés dans les médias ne reflètent heureusement pas ceux que nous entretenons de façon régulière dans notre industrie.»

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