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3 Days to Kill: la formule Besson

3 Days to Kill: la formule Besson
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Alors qu'il apprend qu'il est mourant, un agent des services secrets doit effectuer une dernière mission dangereuse tout en devant veiller sur sa fille adolescente qu'il n'a pas vue depuis cinq ans.

Plutôt absent des écrans ces dernières années, Kevin Costner effectue un retour à l'écran dans un rôle de premier plan dans ce thriller d'action coécrit par Luc Besson d'après son idée originale. Dans un rôle similaire à celui de Liam Neeson dans Taken, Costner s'acquitte correctement de son rôle même s'il a parfois l'air de s'ennuyer. Après un départ canon (une scène d'ouverture très spectaculaire), le film dévie un peu de sa trajectoire du thriller habituel en ne reposant pas simplement que sur l'action, mais dresse aussi un portrait convenu et au goût du jour d'une relation père/fille.

Mais attention, la richesse psychologique ne vole pas très haut alors que Costner cherche à s'adapter aux coutumes des jeunes d'aujourd'hui. Et il faut croire qu'avec toutes ces années d'absence, le père a beaucoup de rattrapage à faire. Mais il réussira tout de même en l'espace de quelques jours à peine à apprendre à sa fille à faire du vélo (sous les applaudissements des tourismes à Paris) et à danser (pour son futur bal). Tout cela, pendant qu'il mène une dangereuse mission de neutraliser le terroriste le plus recherché de la planète rien de moins! Ah oui, en plus, son patron (Amber Heard, peu convaincante en femme fatale) lui administre une drogue expérimentale qui pourrait prolonger son existence. Et je ne vous parle même pas de la famille de squatters africains qui ont envahi sont appartement pendant son absence ni du coup de théâtre final, aussi débile que ridicule. Ouais, on nage en plein nanar ici avec ce scénario aussi débile qu'absurde. Malgré tout, 3 Days to Kill s'impose comme une série Z (semi)sympathique, violente et distrayante qu'il faut voir pour le croire.

Cote : **1/2 sur 5

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