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La politique canadienne devrait s'animer avec l'élection anticipée de Justin Trudeau à la tête du Parti libéral du Canada.C'est lui qui devrait diriger les troupes libérales au retour de la Chambre des Communes dans 15 jours ce qui lui confèrera une visibilité maximale.
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La politique canadienne devrait s'animer avec l'élection anticipée de Justin Trudeau à la tête du Parti libéral du Canada.

C'est lui qui devrait diriger les troupes libérales au retour de la Chambre des Communes dans 15 jours ce qui lui confèrera une visibilité maximale.

Ce qu'il en fera demeure un grand mystère étant donné son manque flagrant d'expérience et une pensée politique aussi mince qu'imprévisible.

Les sondages démontrent toutefois qu'il pourrait faire bouger les chiffres dans certaines parties du pays et consacrer une résurrection du PLC. Selon Forum Research, Justin Trudeau pourrait redonner l'Ontario aux libéraux en devançant les conservateurs par 3 points (38-35).

Ce réalignement des forces dans cet ancien bastion libéral se ferait au détriment du NPD qui y laisserait 5 points (de 25 à 19). La grande question est de savoir si cela laisse présager un vent de changement sur le plan national.

Au Québec, la très forte possibilité d'avoir un autre Trudeau comme chef libéral ne suscite pas le même engouement. Les libéraux partent de si loin qu'une brise, si légère soit-elle, serait bienvenue. Pour nombre de Québécois le nom de Trudeau est associé à la loi des mesures de guerre, à la centralisation des pouvoirs à Ottawa et, son corollaire, l'affaiblissement du poids du Québec.

Justin Trudeau devrait faire courir les foules, du moins, davantage que Bob Rae, Michael Ignatieff, Stéphane Dion.

Depuis les élections de 2011, on sait que le gouvernement canadien peut se faire élire de façon majoritaire sans avoir besoin du Québec qui s'est jeté dans les bras de Jack Layton. Une poussée des libéraux se ferait sur le dos des conservateurs ou du NPD de Thomas Mulcair. Quant au Bloc québécois, il doit se frotter les mains, espérer un retour de flamme.

Comment réagira Stephen Harper qui n'a pas fait de quartiers à Dion et Ignatieff nouvellement élus? Si la division du vote permet à son parti de gagner des comtés, avec beaucoup de modération. Il ne faut pas oublier qu'il y aura 30 nouvelles circonscriptions au Canada lors des prochaines générales ( 3 au Québec) qui, commodément, ont des profils conservateurs...

Autre question: est-ce que Harper dirigera ses troupes au combat, dans 2 ans, en 2015? On présume que oui, mais Stephen Harper est premier ministre depuis 7 ans, il a traversé 3 élections, et réussit à décrocher une majorité et à refaçonner accessoirement le Canada. Bien des dirigeants politiques se satisferaient d'un tel bilan.

Il devrait profiter du congrès du Parti conservateur à Calgary en juin pour annoncer ses couleurs.

L'arrivée de Justin Trudeau devrait injecter, peut-être malgré lui, chaleur et passion en politique fédérale.

Justin Trudeau

Les candidats à la chefferie du PLC

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