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Mon Dieu, la campagne n'est pas commencée. Quelles bêtises nous réserve-t-elle?
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C'est le sens de la déclaration d'Alexandre Taillefer, le président de la campagne électorale du PLQ, qui soutient que l'élection de François Legault et de la Coalition Avenir Québec compromettrait la paix sociale.
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C'est le sens de la déclaration d'Alexandre Taillefer, le président de la campagne électorale du PLQ, qui soutient que l'élection de François Legault et de la Coalition Avenir Québec compromettrait la paix sociale.

Soyez avisés chers Québécois que seul le Parti libéral du Québec peut protéger la paix sociale au Québec. C'est le sens de la déclaration d'Alexandre Taillefer, le président de la campagne électorale du PLQ, qui soutient que l'élection de François Legault et de la Coalition Avenir Québec compromettrait la paix sociale.

Après une domination d'une quinzaine d'années, seul le PLQ peut garantir que tout va bien aller à tout jamais, doit-on décoder. Que dirait-il si le Parti québécois, porteur du projet souverainiste, menait dans les sondages? Rien de moins qu'une catastrophe nous pend au bout du nez.

Mon Dieu, la campagne n'est pas commencée, quelles bêtises nous réserve-t-elle.

Depuis les années '70, les libéraux ont pu miser sur la peur pour gagner les élections. Lors des élections de 2014, l'arrivée de Pierre Karl Péladeau a suffi à cristalliser le vote anti-référendum et chasser Pauline Marois.

Que faire alors lorsque le PQ est moribond et ne parle même plus d'indépendance: définir son nouvel adversaire et le présenter comme une menace à la stabilité. Il y a quelques jours, c'est le premier ministre Philippe Couillard qui affirmait, sans sourciller, qu'un gouvernement caquiste pourrait déclencher un référendum pour aller chercher du pouvoir de négociation (bargaining power) avec Ottawa. C'est un argument tellement grossier qu'il en devient ridicule.

La plus grande menace qui pèse sur le Québec actuellement, c'est l'orgie de dépenses d'un gouvernement qui sent le tapis lui glisser sous les pieds. Pas un lobby, une entreprise, un groupe n'a pas été contenté et ne bénéficie des largesses libérales.

Les ministres arpentent le Québec, le chéquier à la main, pour sauver leurs fesses après avoir prêché l'austérité pendant trois ans.

Philippe Couillard a pris un gros risque en confiant la présidence de cette campagne à un outsider comme Alexandre Taillefer. Normalement, cette fonction demande une connaissance intime et éprouvée du parti et se double d'une grande discrétion.

Est-ce à dire que la machine rouge ne roulait pas pour l'actuel chef du PLQ? Taillefer, l'homme d'affaires, aurait pu apporter une note rafraichissante dans cette campagne, mais en fin de semaine, il n'a fait que de la vieille politique. Quant aux vedettes libérales, qui devaient remplacer les députés qui quittent le navire en rangs serrés, elles se font attendre et risquent de rater les élections.

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