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Dans le cas d'une élection très serrée, on peut supputer sur une variété de combinaisons du type 58 libéraux, 5 caquistes, 2 solidaires par exemple. Une coalition parlementaire (PLQ-CAQ ou PQ-QS) pourrait diriger le Québec.
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Le Parti libéral et la Coalition Avenir Québec ont discuté d'une alliance stratégique il y a quelques semaines, mais les discussions ne sont pas allées très loin.

Selon certaines sources, la CAQ s'est montrée trop gourmande si bien que les deux parties ont mis fin aux pourparlers.

Il faut se rappeler que le PLQ était plutôt dégarni sur le flanc économique, alors que la CAQ peut miser sur François Legault et Christian Dubé notamment.

Les libéraux croient de plus en plus en leur chance de former le gouvernement pour deux raisons: ils font du rattrapage chez les francophones et Philippe Couillard est jugé premier ministrable.

Le sondage du Devoir de samedi confirme que le PLQ est sur une lancée alors que le PQ recule légèrement dans les intentions de vote.

Pauline Marois mène une mauvaise campagne. Elle a échappé la première semaine et la seconde est celle de PKP qui a dramatisé les enjeux. Depuis lundi, elle cherche à convaincre les électeurs qu'un gouvernement majoritaire ne vient pas avec un référendum à la clé.

Rien n'est joué, il reste deux débats et, qui sait, un sursaut toujours possible de la CAQ.

Le Soleil évoquait samedi le scénario d'une alliance entre le PLQ et la CAQ pour empêcher le PQ de prendre le pouvoir.

Le chiffre magique c'est 63, le nombre de députés pour obtenir la majorité. Dans le cas d'une élection très serrée, on peut supputer sur une variété de combinaisons du type 58 libéraux, 5 caquistes, 2 solidaires par exemple. Une coalition parlementaire (PLQ-CAQ ou PQ-QS) pourrait diriger le Québec.

Le tassement de la CAQ rend de moins en moins plausible une telle éventualité, mais la campagne n'est pas terminée.

Les organisateurs politiques répugnent à aborder ce genre de scénario en campagne électorale, car ce serait admettre la défaite. Qui pourrait, le cas échéant, détenir la balance du pouvoir le 7 avril et lancer le jeu des alliances.

>Élections 2014: les nouvelles et les blogues du HuffPost sur la campagne.

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