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Conflit étudiant: une occasion ratée

Il me semble que si tous les partis s'étaient unis pour demander un retour en classe le message aurait eu de l'impact autant sur les étudiants, les profs que les directions d'établissement. Après 13 semaines de conflit, les étudiants en grève sont dans une logique voulant que la session est, de toutes façons, foutue, donc aussi bien continuer.
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PC

Les députés de l'Assemblée nationale ont raté une belle occasion hier d'envoyer un message puissant aux étudiants qui boycottent leurs cours de les reprendre lundi, au plus tard. Une motion présentée par la Coalition Avenir Québec (CAQ) visait à forcer le retour en classe en début de semaine n'a pas trouvé preneur.

Le Parti québécois souhaitait plutôt faire adopter une motion enjoignant les parties de reprendre les négociations et précisant, aussi, que «l'Assemblée nationale souhaite un retour en classe».

Amir Khadir de Québec Solidaire s'est objecté à la formulation de l'opposition officielle. La présidence a déduit, par ailleurs, que le parti gouvernemental ne donnait pas son consentement. Une telle motion, pour passer, doit avoir l'appui de tous les parlementaires.

Il me semble que si tous les partis s'étaient unis pour demander un retour en classe le message aurait eu de l'impact autant sur les étudiants, les profs que les directions d'établissement. Des dirigeants de cégeps baissent les bras rapidement dès qu'ils aperçoivent des manifestants et tant pis pour les autres. Mais, évidemment, il est plus facile de s'entendre pour souligner le Jour de la Terre. Après 13 semaines de conflit, les étudiants en grève sont dans une logique voulant que la session est, de toutes façons, foutue, donc aussi bien continuer.

Peut-être qu'au point où nous en sommes cela n'aurait rien changé mais on peut rêver d'échapper à la partisanerie politique.

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