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L'affaire Duchesneau-Boisclair

Il faut que la Coalition Avenir Québec ait une confiance absolue en Jacques Duchesneau pour l'appuyer dans ses sorties contre le délégué général du Québec à New York, André Boisclair.
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Il faut que la Coalition Avenir Québec ait une confiance absolue en Jacques Duchesneau pour l'appuyer dans ses sorties contre le délégué général du Québec à New York, André Boisclair.

François Legault a endossé son député..

Le lien que le député de Saint-Jérome a fait entre la consommation de cocaïne de l'ancien ministre et l'attribution d'un contrat de 2,6 millions$ à Paul Sauvé, entrepreneur en maçonnerie, apparaît ténue, à moins, bien sur, que l'ancien chef de police de Montréal n'ait sous la main des informations privilégiées.

On était plus dans le domaine de la culpabilité par association qu'autre chose.

Par contre, la CAQ était en terrain plus solide quand elle posait des question sur le 300 000$ que Paul Sauvé aurait versé au Parti québécois dans l'espoir d'obtenir le contrat de réfection de l'église St-James à Montréal.

En terrain plus solide aussi quand elle s'interrogeait sur le fait que l'ancien ministre des Affaires municipales en 2003 avait signé une lettre d'engagement pour 2,6 millions$ à 4 jours du scrutin général, alors que le PQ se savait battu.

Comme notait le commissaire Renaud Lachance, c'est mettre «la cravate dans le tordeur».

La règle non-écrite veut que, lorsque les élections sont déclenchées, un ministre sortant se contente de l'intendance et évite de lier les mains du prochain parti au pouvoir.

Celui qui a présidé aux destinées du PQ pendant 2 ans veut poursuivre pour diffamation mais il s'embarquera, le cas échéant, dans un processus judiciaire où il devra répondre à toutes les questions.

Je suis loin d'être convaincu qu'André Boisclair voudra jouer dans ce film-là.

Par ailleurs, il est bien étonnant que le représentant du Québec dans la Grosse Pomme ait lancé une pétition demandant de l'appuyer, c'est pour le moins maladroit et plutôt risible.

Il s'en remet aux tribunaux ou non.

Les observateurs ont remarqué que la première ministre, Pauline Marois, ne s'est pas levée en Chambre pour défendre son adversaire à la course au leadership en 2005. C'est Jean-François Lisée, ministre des Affaires internationales et de la Métropole, qui a défendu la réputation de son employé.

L'an dernier, la double nomination du nouveau délégué du Québec avait soulevé une jolie tempête politique.

À la CAQ on fait le pari que de nouvelles révélations viendront supporter le questionnement de leur député-vedette et ancien chef de l'Unité anticollusion. «Il frappe pour 1000», dit-on dans les coulisses car toutes ses informations se sont avérées.

Sinon, sa moyenne au bâton sera corrigée sérieusement à la baisse.

Tony Accurso

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