Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Des crises dont on ne parle pas... assez

Une autre réalité dont sont victimes les enfants et qu'il est difficile de faire valoir devant les tribunaux : l'aliénation parentale. De plus en plus de couples se séparent et les enfants se retrouvent bien malgré eux, pris au beau milieu d'une « guerre » entre parents.
This post was published on the now-closed HuffPost Contributor platform. Contributors control their own work and posted freely to our site. If you need to flag this entry as abusive, send us an email.

Je commentais sur le blogue d'un ami qui déplorait le manque d'engagement réel de certains politiciens ou ce qu'il appelait le « viol de confiance » que subissent les électeurs une fois qu'ils ont voté pour ce qui s'est révélé par la suite des velléités de travailler pour le vrai changement et pour le bien commun.

Je me suis exprimé en ces termes : « Une belle "montée de lait". Tout le monde doit se réveiller et veiller au grain, le bien commun. L'humain, cet être grégaire qui est né sans défense aucune, oublie vite qu'il tire sa force de la bande, de la communauté et se considère comme un prédateur tout puissant. Quand la bande est organisée, tout un chacun est à sa place et joue son rôle. Pour rétablir l'équilibre, il faut canaliser le trop plein d'énergie des anarchistes et calmer les ardeurs des ambitieux. Comment? Que des éveilleurs de conscience comme toi nous rappelle d'où l'on vient et nous force à revenir à l'essentiel. »

Vous remarquerez que j'ai dit « humain », car je veux inclure les hommes, les femmes et les autres qui se cherchent encore. Messieurs et dames les puristes, vous me ferez grâce de vos tartufferies et de vos commentaires pharisaïques sur les Transgenres. Ah oui, pendant qu'on y est, n'est-ce pas le gouvernement conservateur qui a laissé mourir le projet de loi C-279 qui aurait garanti une certaine reconnaissance et certains droits à ces personnes qui se cherchent... un autre groupe abandonné lâchement par l'idéologie conservatrice qui a en horreur la différence et la diversité. Et pourtant, un grand homme disait que « L'état n'avait rien à faire dans la chambre à coucher de la nation ».

Les familles seront-elles oubliées après les élections?

Mon ami laissait entendre que les familles sont prises en sandwiches pour ne pas dire en otage par des politiques présentées sous l'angle de la vertu : « c'est pour assurer l'avenir de la société » dit un parti, « c'est pour assurer la pérennité des services » dit un autre. En parlant d'une mesure présentée pour aider les familles, en parlant du programme de garderie universelle et pan national, l'économiste Pierre Fortin laissait entendre au micro de l'émission RDI-économie que le Québec reculera si le gouvernement continue avec les mesures régressives que subissent les familles.

Force est de constater que l'étau se referme de partout. Les divers paliers réclament encore et encore de la même poche. Un maire avait même traîné devant un arbitre une association de travailleurs qui s'était montrée récalcitrante à « collecter la taxe » sur les infractions routières. Aussitôt que des mesures viennent tant soit peu alléger le fardeau des familles, un autre palier s'arrange pour récupérer l'avantage consenti. Dans le feu de la campagne électorale fédérale, j'ai entendu une promesse fort intéressante pour les familles moins bien nanties.

J'espère que ces mesures seront accompagnées d'une approche globale en accord avec les provinces et les municipalités pour permettre aux familles de souffler. Les experts sont d'avis que ce plan est meilleur que celui présenté dans le dernier budget du gouvernement Harper où l'une des mesures phares des Conservateurs fut le partage des revenus du couple plus communément appelé « fractionnement des revenus ».

Qu'en est-il des droits des enfants?

L'éducation est menacée. L'éducation est sous-financée et les compressions budgétaires frappent de plein fouet. Comment un gouvernement peut-il justifier travailler pour le bien-être des enfants et pour assurer leur avenir quand un droit fondamental reconnu par les plus hautes instances est vilipendé et considéré comme un produit qu'on peut dévaluer et brader?

Une autre réalité dont sont victimes les enfants et qu'il est difficile de faire valoir devant les tribunaux : l'aliénation parentale. De plus en plus de couples se séparent et les enfants se retrouvent bien malgré eux, pris au beau milieu d'une « guerre » entre parents. Dommage ! Mais la lenteur du système de justice et la pénurie de juges favorisent l'émergence de comportements indignes de tout code de déontologie.

Un phénomène qui passe inaperçu est que la venue en terre d'Amérique de « femmes oppressées » dans leur pays leur a permis de s'affirmer et de jouir pleinement de leurs droits. Effectivement, les évolutions de la société ont fait en sorte que les plus opprimées ont voix au chapitre si ce n'est qu'elles bénéficient d'un préjugé favorable en étant mieux entourées et mieux protégées.

Cette crise sociale majeure larve le noyau familial et les coûts sociaux sont astronomiques. Triste constatation de voir ces familles détruites, ces enfants meurtris, obligés de choisir, bien souvent, entre deux êtres qu'ils aiment beaucoup et qui ne comprennent pas pourquoi cette déchirure leur est imposée. Il ne s'agit plus du phénomène du père inconnu, mais du père chassé et qui disparaît. Malheureusement, le système au Québec a encore cette faiblesse qu'il n'a pas encore prévu de sanctions pour les fausses alertes contrairement en Ontario et dans le reste du Canada où la personne fautive se fait poursuivre pour gaspillage des ressources publiques. J'ai déjà entendu dire que « mieux vaut avoir dix criminels en liberté qu'un seul innocent en prison ». Le législateur dans sa sagesse saura colmater les brèches et éviter les abus. Quand la violence devient une option pour quelqu'un qui veut faire entendre sa douleur, on parle de décadence et de faiblesse.

L'aliénation parentale devrait être traitée au criminel.

La journaliste Karina Marceau s'est penchée sur le phénomène de l'aliénation parentale dans le documentaire « Dictature affective ». L'organisme « Les Pères séparés » œuvre à offrir un certain soutien aux hommes désemparés par une séparation ou un divorce. Oui, de l'aide, ça existe pour les hommes également, car il faut maintenir un certain équilibre.

Le nucléaire, cette épée de Damoclès

À cause de la prolifération des fanatiques de tout acabit et de la menace évidente contre la survie de l'humanité au même titre que les changements climatiques , je voudrais rajouter quelques mots sur la menace du nucléaire, cette autre crise. Je développerai une autre fois.

VOIR AUSSI SUR LE HUFFPOST:

1. Islande

Les meilleurs et les pires pays pour les femmes selon le Forum économique Mondial

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.