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Bien que sa nomination soit toute fraîche, plusieurs dossiers chauds attendent le directeur général recrue. D'abord, il doit trouver un entraîneur chef pour remplacer Randy Cunneyworth, dont le retour derrière le banc est pratiquement impossible après la tempête de la dernière saison. Il doit ensuite former son équipe de direction en nommant son ou ses bras droits.
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Un peu plus d'un mois après le congédiement de Pierre Gauthier, le Canadien a annoncé ce mercredi la nomination de Marc Bergevin à sa succession au poste de directeur général de l'équipe. Aussitôt entré en poste, plusieurs dossiers chauds attendent l'homme de 46 ans.

D'abord, un mot sur le choix de Marc Bergevin. Dans un récent billet, j'avais soulevé mes réticences face à la candidature de Julien BriseBois, l'actuel bras droit de Steve Yzerman à Tampa Bay, mais surtout, l'ancien bras droit de Bob Gainey et Pierre Gauthier. Si le groupe de propriétaires du Canadien avait voulu tirer un trait sur l'administration précédente, il était logique que BriseBois soit écarté du processus. Si on comprend bien comment les choses se sont déroulées dans les derniers jours, il aurait été dans le coup jusqu'à la toute fin, mais son dossier de candidature a été exclu au profit de celui de Bergevin.

Bergevin a l'avantage d'avoir déjà évolué dans la Ligue nationale et, depuis sa retraite en 2004, il a travaillé au sein de différents postes chez les Blackhawks de Chicago, l'équipe qui l'avait repêché en 1983. Il a gravit les échelons, un par un, pour occuper le poste d'assistant au directeur général Stan Bowman la saison dernière. Il a fait ses classes et ce type de progression donne un bagage d'expérience intéressant. En plus, Bergevin est un homme jovial, de bonne compagnie et qui est apprécié de tous, selon ce que l'on peut lire depuis que son nom a été mentionné pour la première fois.

Bien que sa nomination soit toute fraîche, plusieurs dossiers chauds attendent le directeur général recrue. D'abord, il doit trouver un entraîneur chef pour remplacer Randy Cunneyworth, dont le retour derrière le banc est pratiquement impossible après la tempête de la dernière saison. Il doit ensuite former son équipe de direction en nommant son ou ses bras droits. Je doute fort que Larry Carrière, l'assistant de Pierre Gauthier, revienne dans ses fonctions. Finalement, il doit s'asseoir avec le directeur du recrutement Trevor Timmins, d'abord pour voir si les deux ont la même vision face à l'avenir et le développement des joueurs, mais aussi pour préparer le prochain repêchage de la LNH, qui aura lieu le mois prochain.

En plus de toutes ces tâches administratives, il doit évaluer tout le personnel de joueurs de l'équipe, à tous les niveaux, afin de connaître parfaitement ce qu'il a sous la main, en plus de commencer à penser aux négociations avec les joueurs autonomes avec restrictions, à débuter par le joueur de concession Carey Price.

Pour conclure, Bergevin et les propriétaires devront décider du sort de Scott Gomez. Il est inconcevable que Gomez commence la prochaine saison avec le Canadien. Va-t-il évoluer avec une autre équipe de la LNH ou les Bulldogs la saison prochaine? Peut-on se permettre de racheter son contrat?

Marc Bergevin occupe le siège de l'emploi à la fois le plus convoité et le plus difficile de Montréal. Et je lui fais totalement confiance.

Bonne chance M. Bergevin!

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