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La recette pour désamorcer Poutine!

L'appui du Canada à la guerre, qui est contraire à sa politique traditionnelle de neutralité, porte une empreinte digitale méconnaissable laquelle nous empêche de jouer notre rôle autrefois reconnu de porteur de paix et de justice.
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Ce billet n'est pas une blague, bonne ou mauvaise. La situation géopolitique mondiale est suffisamment tendue pour justifier ce que vous allez lire. Si le passé est garant de l'avenir, ce que je propose devrait marcher, mais exigera de nos dirigeants un exercice d'humilité, ce qui est une matière rare chez nos élites.

On a beaucoup écrit voire même filmé sur George W. Bush, le fils bien entendu. Les médias ne se sont jamais gênés pour le traiter de tous les noms. On a tout autant décrié sa politique, notamment l'intervention en Irak, mais qu'Alan Greenspan et nombre de militaires de haut rang ont justifié sans hésitation. Néanmoins, tel n'est pas l'objet de ce billet. La présidence de G.W, n'est pas que jonchée de décisions douteuses. Il y a eu quelques francs succès qui sont passés sous le radar des médias, intentionnellement ou non.

Parmi ces quelques francs succès, il faut noter la relation très personnelle que G.W. était parvenu à développer avec celui qu'il considérait comme son ami et vous devenez qui, Vlad!

Probablement conseillé par son père H.W. Bush, ex-président et directeur de la CIA, George avait développé avec Poutine une relation personnelle «forte» comme une nécessité historique peut-on légitimement penser, les deux hommes ayant un accès direct, clair et net, aux clés qui actionnent les missiles portant des ogives nucléaires, thermonucléaires devront-on dire, d'un continent à l'autre, et ainsi provoquer l'Armageddon ou la fin du monde, voire des temps, du temps humain.

Il s'agissait donc d'une nécessité historique et objective pour les deux hommes. Quoi qu'on en dise ou en pense, le petit George a réussi ce défi avec grand succès! Les deux hommes se sont invités et rencontrés dans leurs propriétés privées respectives, ont lunché ensemble à plusieurs occasions, essayé des montures en bons cavaliers, chasser ensemble et probablement beaucoup parler à la blague de tout et de rien, d'affaires personnelles, de goûts artistiques, de la beauté de la nature, du sexe opposé... et un peu de politique autour d'un double scotch!

On peut raisonnablement penser que la base interpersonnelle entre les deux hommes était forte, éloignée de toute considération idéologique, approche purement pragmatique, réaliste et sensible, sans énoncé de mission ou d'absolu, en évitant des mots tels que «toujours», «jamais» et d'autres substantifs ou qualificatifs irréels ou déconnectés.

On peut légitimement pensé qu'il y a eu beaucoup de eye contact et d'épaule à épaule entre les deux hommes, et aussi, et surtout un langage non verbal riche entrecoupé de blagues parfois de mauvais goût, mais qui manifestent une complicité personnelle sur laquelle on peut bâtir quelque chose.

Aussi, les deux hommes étant croyants, on peut penser qu'ils ont évité le sujet de la religion à cause d'Israël et du conflit au Moyen-Orient, mais que la paix avait pour eux une signification métaphysique.

C'est à partir de ce genre de relation que se bâtit une diplomatie simple mais efficace pour éviter à tout prix, rien de moins que la fin de l'humanité.

La camaraderie entre ceux deux protagonistes de deux mondes et d'héritages différents était visible dans les médias, mais peu ou jamais reconnue ou commentée par les experts spécialistes ou académiques. Mais on pouvait y voir l'empreinte digitale de services de renseignement efficaces et au fait de part et d'autre, la marque de papa Bush, la marque de la CIA et du FSB, main dans la main, pour prévenir le pire.

Cette diplomatie a fonctionné et produit des résultats. Nous sommes toujours là pour en parler, mais pour combien de temps. C'est un rappel de la belle époque de Trudeau-Kissinger et du rapprochement des États-Unis avec la Chine.

Aujourd'hui malheureusement des leaders cherchent à orienter leurs communautés respectives vers la réalisation d'absolus terrestres, comme si cet absolu existait ici bas. Des extrémistes ont pris la barre du pouvoir. Le Canada vit sous ce terrible joug.

Pourtant, l'expérience humaine du progrès est faite de compromis et d'une vision pragmatique qui reflètent en filigrane l'amour des êtres humains pour la vie, ce qui est aussi le message du Pape François 1er et de l'Évangile! L'appui du Canada à la guerre, qui est contraire à sa politique traditionnelle de neutralité, porte une empreinte digitale méconnaissable laquelle nous empêche de jouer notre rôle autrefois reconnu de porteur de paix et de justice.

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