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Élection référendaire ou référendum?

Il faut terminer cette farce qui a trop duré. Que le Québec devienne le 51ie État de l'Union des États-Unis d'Amérique avec un vrai président, une vraie chambre des représentants, une vraie force armée et un vrai drapeau!
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Voilà que le PQ tergiverse encore et toujours sur son option, référendum ou non, étapes ou non, qui sait? Drainville est revenu d'Écosse impresionné par la clarté de la question et de l'échéancier. Que propose-t-il? Un nouvel échéancier passé 2020. Wow! Lisée annonce que le PQ pourrait ne pas tenir de référendum si le PQ était élu éventuellement. Re-wow !

Quel est donc ce parti? Le cancer qui le mine depuis les origines est la rareté des patriotes et une surabondance de carriéristes à la petite semaine, avocats, économistes, médecins, administrateurs de tout cran en mal d'un poste dans la fonction publique, la magistrature, ou n'importe quel ministère. Pourvu que ça paye! Gagner un revenu dans les six chiffres sans trop travailler. Quelle misère!

Quant à la réalisation de l'indépendance, «What a f...!» Mais ce qui est encore plus surprenant, c'est de voir des personnalités souverainistes, artistes principalement, courir à Rideau Hall pour y recevoir des médailles et ainsi devenir membre d'un ordre chevaleresque présidé par le représentant de la Reine.

Pendant ce temps, d'autres collectivités dans notre monde accèdent à l'indépendance avec une question et un échéancier clair et net parce que motivée, cette indépendance par des patriotes, de vrais patriotes et non des petits bourgeois risibles en mal de célébrité et de gros revenusl.

Si leur intention était claire de vouloir faire l'indépendance du Québec, alors pourquoi dépenser des millions pour un référendum alors qu'il suffirait de faire une élection référendaire: un vote pour le PQ signifierait un vote pour l'indépendance! Il suffirait de le dire clairement! Une question claire et courte, un échéancier serré et court et un résultat sans ambiguïté comportant un mandat explicite ou l'absence de mandat. Mais cela n'arrivera jamais. Nos élites préfèrent de loin les coffres de l'état et le mode de vie de la haute fonction publique....grassement payée avec trois heures pour le lunch et des congés...beaucoup de congés payés.

La présente course à la direction du Parti québécois n'est pas une course au leadership mais plutôt encore une fois une tentative de définir les modalités de l'article premier du document fondateur. Alors que le leadership devrait plutôt se comprendre comme la personnalité la plus forte pour rassembler, attirer de nouveaux membres et ainsi réaliser rapidement l'objectif fondamental, voire l'essence du mouvement à savoir l'indépendance du Québec, et non pas comment noyer le poisson au moyen d'entourloupettes et prendre le pouvoir, cette course, encore une fois est une redéfinition d'un plan de carrière. Ce que les Écossais ont compris depuis le début de leur initiative souverainiste, 50 ans plus tard, nous n'en sommes toujours pas certains et prenons manifestement le mauvais chemin!

C'est ce qu'on appelle la trahison des élites, manifestation d'une aliénation collective certaine, notre propre définition de damnés de la terre (Frantz Fanon, aussi le grand Albert Memmi). Nous vivons trahis et condamnés jusqu'à la moelle de notre histoire, par les nôtres!

Maintenant, vous savez pourquoi je suis un annexionniste. Il faut terminer cette farce qui a trop duré. Que le Québec devienne le 51e État de l'Union des États-Unis d'Amérique avec un vrai président, une vraie chambre des représentants, une vraie force armée et un vrai drapeau!

Si le mouvement annexionniste devient un jour un parti politique, un vote en sa faveur signifiera un vote pour l'annexion, ce qui voudra dire un mandat clair pour entamer des discussions avec le commandant en chef et le Congrès des États-Unis. On pourra me reprocher ma position idéologique, mais jamais au grand jamais de mentir ou de vouloir manipuler mes semblables.

Que Dieu bénisse les États-Unis d'Amérique.

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